C’est dans la ferveur digne des grandes célébrations que le Bénin a honoré ses enseignants dans le cadre de la 21e édition de la Journée Mondiale des Enseignants. Ajournée en raison de sa coïncidence avec la fête de la tabaski, le rendez-vousde Ouidah a finalement tenu ses promesses avec les acteurs au grand complet. Les 3 ministres en charge de l’éducation, les partenaires sociaux, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves ont répondu présents à l’invitation.
D’entrée, c’est aux représentants du maire de la Commune de Ouidah et du préfet de l’atlantique-littoral que l’honneur est revenu de souhaiter la bienvenue aux illustres hôtes. Comme à l’accoutumée, la commission nationale béninoise pour l’UNESCO a délivré un message conjoint. Après avoir énuméré les conditions dans lesquelles, il est recommandé de mettre les enseignants pour obtenir les meilleures productions d’eux, Marcel OYA a salué les efforts encourageants du gouvernement béninois. Évoquant le thème de cette 21e édition:« Pour une éducation de qualité, investir dans les enseignants », le représentant des syndicats a souhaité qu’un point d’honneur soit mis sur la formation des enseignants.
C’est au nom de ses collègues en charge de l’enseignement primaire et supérieur que le ministre Alassane Soumanou a pris la parole. Après avoir salué les enseignants pour le travail efficace qu’ils font pour l’éducation des citoyens de types nouveaux, il a dit combien le gouvernement béninois se sentait concerné par la formation des formateurs. En témoigne les différentes sessions de formation organisées au profit des Agents Contractuels de l’Etat depuis 2011. « De votre bonne formation dépend de la qualité de notre système éducatif »a-t-il laissé entendre. Cette 21e édition de la JME a connu la réception dans divers grades de l’ordre national d’une vingtaine de cadres du ministère de l’enseignement secondaire. En leur remettant leur titre de décoration, la grande chancelière de l’ordre national les a exhortés à bannir de leur quotidien, tout acte attentatoire de la survie de l’école béninoise. Il y va de l’avenir de nos enfants a-t-elle conclu.
CCOM/MESFTPRIJ
