Ecureuils et Aigles n’ont pu se départager hier après-midi dans le cadre de la 2ème journée des éliminatoires de la CAN 2017. Après 90 mn du jeu âprement disputé, le Benin et le Mali se sont quitté dos à dos ce dimanche au Stade de l’Amitié de Cotonou.
13 occasions de buts du côté des Ecureuils, 4 pour les Aigles, 3 corners pour les béninois et zéro du côté des Maliens, 2 cartons jaunes pour les aigles et zéro pour les Ecureuils, 20 fautes commises par les Béninois sur les Maliens et 33 pour les Maliens sur les Béninois, 3 remplacements de chaque côté. Voilà les statistiques du match qui a opposé les Béninois hier aux Maliens dans le cadre de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Gabon 2017. Dans l’antre du stade de l’amitié plein à craquer, les Béninois n’ont pas pu faire mieux. Pas de vainqueur entre le Bénin et le Mali.
Les deux formations ne sont pas parvenues à se départager à l’issue d’une rencontre qui s’annonçait prometteuse sur le papier mais qui s’est finalement fermée au fil des minutes (1-1). Bien plus en jambes à l’entame de la partie, les Maliens pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score sur une frappe sèche d’Abdoulaye Diaby (20e) frappe sèche du gauche, mais ils ont vite été rejoints au tableau d’affichage sur un coup-franc de Stéphane Sessegnon, dévié par Jordan Adéoti (33e).
Le second acte ne permettait pas aux deux formations de se départager, Ecureuils et Aigles ne se livrant pas, même si les locaux avaient la balle de match à la 88e. Ainsi donc, la 13ème confrontation entre les deux nations s’est soldée par un nul. D’où la statistique des rencontres entre les pays se présente comme suit : 6 victoires pour le Mali, 1 pour le Bénin et 6 nuls. Ce qui dénote que le match retour s’annonce très épique pour les deux pays du C.
Analyse du match
Terminus tout le monde descend ! Le haut niveau ne ment pas et, ce n’est pas les écureuils du Bénin qui viennent de faire un match nul, 1-1, avec les aigles du Mali qui diront le contraire. Les poulains d’omar Tchomogo viennent d’assurer le service minimum face à une équipe malienne plus que déterminée. Mais ce résultat ne devrait étonner personne car nous sommes dans un pays où le championnat est arrêté depuis des mois et du coup les joueurs locaux n’ont aucune compétition en jambe et sont livrés à » l’abattoir » face à des maliens compétitifs. D’un autre coté les expatriés béninois sont pour la plupart en trêve.
C’est ce que certains ont peut-être oublié quand ils espéraient battre le Mali d’Alain Giresse . On comprend donc Stéphane Sessegnon et Michael Poté qui disaient à la fin du match, < qu’on devrait continuer par travailler >. Pour ce faire, les dirigeants du football doivent taire leurs divergences et travailler en synergie pour un véritable développement de notre sport roi au grand bonheur de la jeunesse.