L’administration publique est envahie par des détenteurs de faux diplômes qui jouissent allègrement de privilèges. Dans le cadre de la vérification de l’authenticité des diplômes obtenus à l’étranger et déposés par les requérants pour leur équivalence, la direction de l’Enseignement Supérieur a sollicité la certification desdits diplômes par les structures censées les avoir délivrés. Ainsi, 79 cas de faux diplômes ont été relevés.
Le gouvernement béninois est décidé de promouvoir l’excellence au sein de l’administration publique et donc de vider des rangs les brebis galeuses. Ainsi, 79 personnes risquent des ennuis judiciaires et se voir perdre des privilèges au sein de l’administration publique ; c’est ce qu’on peut retenir du conseil des ministres de ce vendredi 25 novembre 2016.
En effet, il a été lancé la vérification dans la fonction publique de l’authenticité des diplômes obtenus à l’extérieur et déposés par les requérants pour leur équivalence. Après l’expertise de certification desdits diplômes par les structures censées les avoir délivrés, il a été relevé 79 cas de faux diplômes.
Le conseil des ministres a donc instruit les ministères du Travail, de la Fonction publique, de l’Économie et des Finances afin de prendre des mesures idoines pour mettre fin à la jouissance des avantages que ces détenteurs de faux diplômes tirent de leur position administrative.
Notons que la falsification des diplômes s’est dangereusement multipliée ces dernières années au Bénin. Au pouvoir depuis le 06 avril 2016, le président Patrice Talon a décidé de faire de l’impunité son cheval de bataille et donc de rompre avec toutes les pratiques qui empêchent le décollage effectif de l’économie béninoise.