(L’ex Maire de Ouidah doit maintenant rentrer pour contribuer à l’œuvre de développement de son pays)
Pour qui le connait, l’ancien maire de Ouidah n’est pas du genre à baisser pavillon tant qu’il ne surmonte pas les obstacles qui se dressent sur son chemin. Dans le dossier Moov Bénin, il a tout donné. Il s’est battu comme un forcené. Il a déployé force, énergie et finance. il a du quitter le Bénin pour échapper à une arrestation. Bien qu’étant en exil, il a continué à se battre. Aujourd’hui, il remporte une grande victoire. En effet, par arrêt N°002/CRIET/CA/2S.COR rendu le 25 janvier 2021, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme condamnait, dans le dossier qui l’oppose à l’État béninois et la société Etisalat Bénin, le sieur Séverin ADJOVI. Mais ce dernier a attaqué la décision rendue.
Par le biais de son avocat Me. Elvys DIDE, Séverin ADJOVI élève donc un pourvoi en cassation de la décision devant la haute juridiction en matière administrative et judiciaire.
Le vendredi, après en avoir délibéré conformément à la loi, la Chambre judiciaire de la Cour suprême, par arrêt n°98/CJ-P du 23/12/2022, rejette le moyen de l’État béninois représenté par l’agent judiciaire du trésor tiré de la déchéance de Hinnounonboua Séverin ADJOVI de son pourvoi et reçoit en la forme le présent pourvoi.
Quant au fond du dossier, par le même arrêt, elle casse et annule, en toutes ses dispositions, l’arrêt n°002/CRIET/CA/2S.Cor rendu le 25 janvier 2021 par la deuxième section correctionnelle de la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ; renvoie la cause et les parties devant la même chambre autrement composée et met les frais à la charge du trésor public. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette affaire est désormais du passé. L’homme d’affaires et généreux peut désormais retrouver la terre de ses aïeux pour participer à l’œuvre de développement de son pays.