Suite à l’ajournement des travaux demandés lundi dernier au parlement par des députés Fcbe après le vote du code de l’enfant, l’honorable Hélène Aholou Kèkè est revenue à la charge au cours de la séance plénière ayant consacré la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2014. Au cours de cette rencontre, la présidente de la commission des lois, de la législation et des Droits de l’Homme a, dans ses interventions, fait savoir que les députés de la majorité présidentielle ont joué à un jeu visant à orchestrer le blocage des travaux lundi au parlement. Qu’il vous souvienne qu’après l’examen du code de l’enfant, la représentation nationale devrait procéder à l’examen de la loi sur les barreaux en République du Bénin. Mais il y a qu’une suspension de 30 minutes a été demandée avant la poursuite des travaux. Le paradoxe ici était qu’au retour de la suspension, des députés Fcbe ont demandé l’ajournement des travaux sur le deuxième point de l’ordre du jour du lundi. Toute chose difficile à gérer par la présidente de la commission des lois qui ne s’est pas empêchée de se prononcer hier mardi à l’hémicycle. « L’homme n’est pas un akassa qu’on coupe et qu’on goûte pour savoir s’il est bon ou pas. Je l’ai dit et je vais le redire, il y a erreur sur la personne. Oui je me suis trompée sur la personne et advienne que pourra ! Je le dis et on dit qu’on va régler des comptes à Aholou Kèkè, non c’est à la République qu’on va régler des comptes… J’ai la loi, je connais la loi, je ne vais pas violer la loi… », a laissé entendre Hélène Aholou Kèkè ce mardi au Parlement. A la suite de la députée Hélène Aholou Kèkè, c’est au tour de l’honorable Rachidi Gbadamassi de réagir. Dans ses interventions, le député Fcbe a laissé entendre que « Le monde a évolué, plus personne ne peut mystifier personne… le but de tout ceci c’est de vilipender notre leader charismatique mais il n’y a pas d’hommes neufs on se connaît tous ». Ceci laisse purement et simplement voir ici que le bras de fer continue entre la famille Fcbe et la députée Hélène Aholou Kèkè qui leur a tourné dos il y a seulement quelques moments.
Par Akodégbè Vignon