Il ne reste pratique plus rien de la fondation des bâtiments de l’école publique de Hêvié-Zoungo. Les eaux de ruissèlement ont emporté, au fil des mois et des années, le tout ce qui fixe le bâtiment au sol. Si les autorités à divers niveaux ne prennent pas vite cette situation à bras-le-corps pour une rapide solution, le pire est vraiment à craindre.
Un grave danger plane sur les élèves et le corps enseignant de l’école primaire publique de Hêvié-Zoungo. Des bâtiments qui abritent certaines salles de classes, ressemblent aujourd’hui, à de grosses caisses posées à même le sol et qu’on pourrait déplacer à tout moment. Les eaux de ruissèlement ont eu raison de ses infrastructures, emportant chaque fois qu’une pluie s’abat sur la localité, une énorme quantité de sable. Résultat, la vue du bâtiment de cette école, offre à présent, un spectacle triste et désolant. Tout ce qui fixe l’infrastructure a complètement disparu à tel point que si rien n’est fait dans l’immédiat pour préserver la vie de ces âmes innocentes, tout le bâtiment risque de s’écrouler un beau jour sur elles.
Il faudra espérer que cela ne se produise pas à un moment où les maîtres et leurs élèves sont aux cours. Ce serait une catastrophe. Pour éviter le pire, il urge que les autorités en charge de l’éducation maternelle et primaire, celles du ministère de l’environnement ainsi que les élus locaux prennent les dispositions appropriées afin que ce ne soit pas qu’une fois le malheur arrivé que l’on pense à parer au plus pressé. Leur prompte réaction permettra de sauver un sanctuaire de l’enseignement au bord du gouffre, en ce début de rentrée scolaire. La vie et l’avenir des enfants qui ne demandent à être instruits, en dépendent. Inversement, beaucoup de maisons sont également frappées par le même phénomène, plongeant aujourd’hui les populations dans la peur et la panique.
Sylvie Souton