Au sujet de la candidature de Patrice Talon dont l’acte n’est pas encore fait, la peur gagne davantage le rang de quelques hommes politiques. Le seul à ne pouvoir contenir l’effroi que cette candidature lui jette, donne de la voix et crie au voleur. Irénée AGOSSA crée sa propre cour constitutionnelle et juge irrecevable la candidature de TALON.
DJEBOU Ulrich DJEBOU
Jamais une candidature à l’élection présidentielle n’a aussi suscité autant de controverse au Bénin que celle de Patrice TALON. Mars 2016 s’annonce rude et dru. Déjà, Patrice TALON sème la trouille au sein de la classe politique béninoise. L’homme paraît la grosse menace à combattre vaille que vaille selon « le Nationaliste ».
Irénée AGOSSA compare cette candidature à une tempête dans un verre d’eau. Pour lui, c’est une candidature de vengeance, de pouvoir d’argent et du recul de la liberté. En effet, l’homme qui jette l’effroi à Irénée AGOSSA a été cité comme le cerveau d’une conspiration contre le chef de l’Etat, Dr Boni YAYI et d’un vaste complot ourdi contre la sûreté de l’Etat béninois.
Mais les faits évoqués et les preuves qui les ont accompagnés ont beaucoup souffert de pertinence et de concordance devant les instances judiciaires tant à l’échelle nationale qu’internationale pour établir sa culpabilité. Se trouvant donc brouillé avec le chef de l’Etat, Patrice TALON s’est expatrié. Heureusement pour lui et malheureusement pour Irénée AGOSSA l’acte de pardon pris par Boni YAYI le libère des fers qui avaient confisqué ses droits civiques.
En posant cet acte, l’actuel président de la République sait, mieux que Irénée AGOSSA, que le Bénin a besoin de tous ses fils pour construire son émergence. Irénée AGOSSA montre tout simplement que se haïr, se mordre, parce qu’on n’a pas le crâne absolument construit de même, est son industrie.
Alors qu’au cours des siècles l’histoire des peuples au Bénin n’est qu’une leçon de mutuelle tolérance qui ramène tous à l’universelle fraternité, les noie tous dans une commune tendresse et les sauve tous le plus possible de la commune douleur, Irénée AGOSSA dans un galimatias insulte la mémoire du peuple béninois en lui proposant une patrie que seuls l’égoïsme et la haine possèdent, la fraternité n’en a pas. Il n’est pas un homme politique mais un personnage plein de morgue devant qui l’autre est un danger à éliminer. Et puisqu’il fausse la notion de patrie, il n’est pas un patriote, il est un nationaliste.
Tais-toi donc Irénée AGOSSA, car le Bénin est commun à tous et ne saurait être livré sans défense aux entreprises des hommes politiques aigris. Pour l’heure, Irénée Agossa a intérêt à se battre pour ravitailler les stations de la SONACOP en carburant plutôt que de consacrer ton temps à parler de TALON.