Bon gré, mal gré, la grève est terminée. Les enseignants doivent atterrir. Forcément ! Même si une catégorie, le visage encore somnolant et le corps ramolli par la paresse due au débrayage, traîne les pas. Habitués à recevoir de salaire sans travailler, ils enfilent allègrement le manteau de parasites de la République. Pourvu que Yayi ne se rappelle pas d’eux. Les déserteurs n’auront que leurs yeux pour pleurer devant les caméras au sortir des banques à la fin du moi. Atchonkouin !!!
Clarence DABANI