L’affaire opposant le député Armand Gansè à son ancien collaborateur devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ne peut être réduite à une simple querelle entre deux individus. Il s’agit d’une manœuvre insidieuse orchestrée dans l’ombre par des individus malintentionnés pour ternir l’image d’un homme dont la popularité dérange à l’approche des élections générales de 2026.
Les faits parlent d’eux-mêmes. Armand Gansè n’a pas seulement travaillé avec l’homme qui l’accuse aujourd’hui de faits abjects. Il l’a pris sous son aile, l’a hébergé, nourri, vêtu, lui offrant un cadre et une opportunité d’évolution sociale. Ce bienfait est aujourd’hui récompensé par une campagne de calomnies et de diffamations qui s’appuie sur des accusations sans fondement.
Lors de son audience du lundi 17 février 2025, le député a rappelé à la Cour comment il avait tendu la main à celui qui le voue aujourd’hui aux gémonies. Il a décrit les efforts consentis pour aider cet homme, lequel, après avoir bénéficié de son soutien, s’est retourné contre lui en l’accusant publiquement des faits dont lui seul maîtrise les tenants et aboutissants.
Il ne faut pas être dupe. Derriere ces attaques, il y a des mains invisibles qui cherchent à salir Armand Gansè et à briser son ascension politique. Les procédures lancées contre lui interviennent à un moment où sa notoriété grandissante suscite des convoitises et des inquiétudes parmi ses adversaires.
L’utilisation des réseaux sociaux comme terrain de diffamation, à travers des vidéos et des statuts WhatsApp haineux, prouve la stratégie de destruction médiatique à l’œuvre. Cette affaire, qui aurait dû se résumer à un conflit personnel, prend une dimension politique et médiatique qui ne saurait être ignorée. Ces stratagèmes visent à jeter l’opprobre sur un élu qui, par son engagement et son action, dérange un certain nombre d’intérêts.
Un appel à la CRIET : stopper ces pratiques malsaines
La CRIET a aujourd’hui une lourde responsabilité : celle de décourager de telles pratiques et de démontrer que la justice béninoise ne saurait être instrumentalisée pour des luttes de pouvoir souterraines. Il est primordial que les auteurs de ces manigances soient identifiés et que l’affaire soit jugée en toute impartialité.
Armand Gansè ne demande qu’une chose : que le droit soit dit. Dans une démocratie, les attaques de cette nature ne doivent pas devenir des armes pour éliminer des adversaires politiques. Il est donc impératif que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire et mette un terme aux tentatives de manipulation de l’opinion publique à des fins politiciennes.
Le rendez-vous est pris pour le lundi 24 mars 2025, où la Cour devra entendre la version du prévenu. Mais une chose est d’ores et déjà certaine : Armand Gansè est victime d’un grossier montage, et la vérité finira par triompher.
Le Soleil Bénin Info
H.A