Une sagesse enseigne que le pouvoir révèle la vraie nature de l’homme. C’est une évidence. L’arrivée de Yayi Boni au pouvoir a fait autant de frustrés que des heureux. Chose curieuse, ceux qu’on peut désormais, classer sur le registre des « frustrés de la République » sont, pour la plupart, ceux qui ont favorisé l’avènement au pouvoir de l’actuel chef de l’Etat. Ce sont ses anciens amis. Ceux-là qui ont cru en lui et qui se sont investis, tant financièrement, énergiquement, matériellement, logistiquement que physiquement. Avec la Refondation, ils ont tous, et à tour de rôle, découvert le vrai visage de l’homme de Tchaourou. Tous autant qu’ils sont, ont appris, à leur corps défendant, ce qui suit : « Quand vous donnez le pouvoir à Yayi Boni, soyez sûrs qu’il vous écrasera ». Ainsi donc, après environ neuf (09) années et demi de gestion du pouvoir, Boni Yayi a fait salle comble de mécontents au Bénin. Voici donc la liste des frustrés de la République et de ceux qui ont fait de Yayi Boni un Goliath qui, en retour, les a tous écrasés.
Kessilé Tchala, première personne à goûter à la chicote de Yayi Boni.
Ami sincère de Yayi Boni, Kessilé Tchala fait partie des toutes premières personnes à goûter à la chicotte de Yayi Boni. Nommé ministre de la Santé, le docteur Kessilé Tchala n’a pas vite vu venir la chicote de Yayi afin de l’esquiver. Il l’a reçue au dos. Car, cela lui a rudement fait mal d’apprendre, à la télé, la nouvelle de son départ du gouvernement. Depuis lors, Kessilé Tchala, l’homme chez qui les tractations se faisaient à propos de l’élection de Yayi Boni en 2006 ne s’en est pas remis. « Comment l’ami peut-il faire ça à l’ami » ? Voilà la question à laquelle il cherche, toujours de réponse. En tout cas, l’Ex ministre N°1 de la Santé de Yayi, ne pardonnera jamais ce ‘’crime de lèse majesté’’
Souley Lawani a été chassé du gouvernement comme un poussin errant à qui on dit : « chuuuu» !
Deuxième ministre des Finances sous le régime du changement, Souley Lawani, cet ancien collègue de Yayi Boni à la Bceao, paraît-il, a été chassé, sans préavis, du gouvernement. Son limogeage a été fait de la manière qu’on chasse, de chez soi et avec les deux mains, les poussins. Souley Lawani a été chassé du gouvernement, un peu comme un poussin errant à qui on dit : « chuuuu !» De plus, avec cette affaire de Cen-sad, Souley Lawani a compris que Yayi n’est pas le genre de personne qui se laisse facilement attendrir par la nostalgie, fut-elle des bienfaits d’un ami de la Bceao. Car, le Goliath de Tchaourou n’a pas hésité à envoyer son nom à la Haute cour de justice. Depuis ce temps, Lawani s’est fait complètement oublier pour ne pas subir le même sort que, l’autre, son ancien collaborateur Urbain D. qui a disparu de ce pays comme le sel disparaît dans la sauce. C’est triste. Tout simplement.
Armand Zinzindohoué a compris que tout zèle dans l’adoration finit par se transformer en un cauchemar.
S’il y a quelqu’un, dans ce pays, qui pouvait tout accepter et est prêt à tout sauf à rien pour servir Yayi Boni, c’est bien évidemment Armand Zinzindohoué.Obéissant, il lui était. Garçon de course, il lui était aussi. Il l’aimait d’un amour franc et qui est dénudé de toute tortueuse pensée. S’il était une femme, son amour aveugle pour Yayi Boni lui aurait valu le titre de première dame. Malheureusement, l’affaire Icc services est passée par là afin qu’Armand Zinzindohoué sache qu’avec Yayi, tout zèle dans l’adoration finit par se transformer en un cauchemar. Le cauchemar, Armand Zinzindohoué l’a vécu quand Yayi Boni, son frère en Christ, a voulu l’envoyer dans la gueule du « loup» Haute cour de justice. Depuis lors, lui-aussi fuit caméras et micros. Sûrement qu’il ne veut pas réveiller le chat qui dort et qui a, aujourd’hui, tous les pouvoirs pour faire du mal. Comme quoi, à vouloir faire du bien, on passe parfois à côté de ce qui est bien pour soi.
Pour Victor Topanou, c’est en pleine lune de miel qu’est intervenu le divorce avec Yayi.
Quand en 2004, je trainais mes bosses en faculté de Droit, j’étais à mille lieux d’imaginer que Prudent Victor Topanou, mon professeur de sociologie politique, allait aussi mordre à l’appât de la politique. Il l’a fait en 2006. En longueur et en largeur, il a mordu dans le « gâteau politique». Il l’a trouvé délicieux quand Yayi Boni l’a nommé ministre de la Justice et, de surcroît, porte-parole du gouvernement. Au début, il avait filé le parfait amour avec Yayi Boni en défendant des causes biaisées. Malheureusement, c’est en pleine lune de miel qu’est intervenu le divorce. Depuis qu’il a ramassé ses clics et clacs, comme la femme adultère que le mari expédie chez ses parents, Prudent Victor Topanou qui s’était fait du lard, a perdu complètement du poids. C’est pourquoi il reste nostalgique du « gâteau étatique » et s’est résolu à conquérir le pouvoir. Pourvu qu’il y parvienne.
Quand c’est Razack Babatoundé Olofindji, Yayi Boni devient un portable qui est toujours hors de la zone de couverture ou soit éteint.«…c’est comme si on m’a volé Boni Yayi…»
Connaissez-vous le géniteur du « cauri», symbole des Fcbe ? C’est bien entendu Razack Babatundé Olofindji, le PDG de l’imprimerie Tundé. C’est lui qui a investi tout son argent et qui a fait des calendriers à l’effigie de Yayi Boni afin de ripoliner l’image de celui-ci dans la perspective des présidentielles de 2006. Aujourd’hui, malheureusement, Tundé, cet homme qui aime faire la politique des affaires a, vite, été éjecté du système Yayi. Plus rien ne va chez lui actuellement. Sa tête est couronnée de dettes. Même ses « papillons» ne volent plus bien dans l’univers commercial du Bénin. « Je n’ai plus accès à Yayi», a-t-il confié, la semaine dernière, à certains jeunes vacanciers. « … J’ai l’impression qu’on m’a volé Boni Yayi …», a-t-il ajouté avant de conclure qu’il laisse toutes les difficultés qu’il traverse actuellement dans les mains de Dieu. C’est à croire que, quand c’est Tundé, Yayi Boni devient un portable qui est toujours hors de la zone de couverture ou soit éteint. Le peuple ne se remet toujours pas du sort réservé à Tundé par son frère et ami Boni Yayi.
Nicaise Fagnon a osé chercher poule dans le poulailler gouvernemental.
Avant le début d’une rencontre de football, les capitaines des équipes ont coutume de faire échange de fanion. Si on prend Yayi Boni comme étant le capitaine de son gouvernement, selon vous, qui a été son fanion ? C’est bien évidemment Nicaise Fagnon. C’est avec ce « fanion » que Yayi Boni est rentré dans la phase active de sa politique des grands travaux. Mais depuis que le « fanion » a osé chercher poule dans le poulailler gouvernemental, Yayi Boni l’a trouvé inutilisable et, a même demandé, il y a peu, qu’on le fouille jusqu’au caleçon à l’Aéroport de Cotonou. On ne sait jamais, il pouvait être porteur de substance toxique pour l’empoisonner. Depuis lors, Nicaise Fagnon gère ses frustrations à l’hémicycle. Qui l’eut cru ? C’est ça aussi la vraie nature de l’homme.
Après que Yayi Boni ait froissé Roger Gbégnonvi comme un billet de banque, il est allé s’asseoir sur ses deux jumeaux.
Le professeur Roger Gbégnonvi, éminent acteur de la société civile, s’est rendu si vile et si bas en allant partager le « gâteau étatique » avec Yayi Boni. Le nombre de mois qu’il a passé dans son fauteuil de ministre de l’Alphabétisation peut se compter du bout des doigts. Il a été sorti du gouvernement de la manière où les Blancs ouvrent la porte à un visiteur indélicat et lui demandent de regagner le dehors. Roger Gbégnonvi n’a pas digéré cela, et est allé écrire une chronique pour critiquer Yayi Boni. Le lendemain, la réponse du berger à la bergère a été sanglante. Yayi Boni l’a fait venir au Palais de la Marina pour le charger correctement comme un petit garçon de cinq ans qui a fait pipi dans son caleçon. Après que Yayi Boni l’ait froissé comme un billet de banque, il est allé s’asseoir sur ses deux jumeaux et n’écrit presque plus de chronique. Ne sachant pas qu’il avait subi une telle mésaventure, je suis allé chez lui pour des échanges personnels. Malheureusement, n’étant pas encore remis de sa désillusion et de sa frustration, il a déversé tout son courroux sur moi. Ce jour-là, j’avoue que, moi-même, j’ai eu du mal à trouver la porte de sortie. Comme c’est dur d’être avec Yayi !
Justin Gbènamèto a, aujourd’hui, tout le temps pour célébrer des messes d’action de grâce en faveur du Chef de l’Etat.
Nommé procureur de la République, Justin Gbènamèto a, très tôt, conciliépolitique et profession. Il jouait bien son rôle d’« appendice» du gouvernement jusqu’au jour où on lui a confié un dossier dénommé « tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat» et de tentative de coup d’Etat. En acceptant ces dossiers comme un pain béni, Justin Gbènamèto ne savait pas que c’était toute sa vie, y compris sa carrière de magistrat, qui allait être empoisonnée. Radié du corps de la magistrature pour une raison non connue du grand public, le pasteur Gbènamèto a, aujourd’hui, tout le temps pour célébrer des messes d’action de grâce en faveur du Chef de l’Etat. Encore faudrait-il qu’il soit là, car, depuis que le régime cherchait à lui régler ses comptes, le magistrat a complètement disparu des écrans radars. Yayi est trop costaud. En effet…
Angelo Houssou, l’Al qu’Aïda qui n’a pas voulu se retrouver sur le registre des espèces en voie de disparition.
Justin Gbènamèto n’est pas la seule personne dont la vie ait été empoisonnée par les dossiers « tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat et de coup d’Etat ». Il y a aussi le juge Angelo Houssou. Alors qu’il conduisait le dossier d’une manière favorable au gouvernement, on ne sait quel ange lui a chuchoté à l’oreille de prononcer un retentissant « non-lieu ». La suite, on la connaît. Il a dû fuir le pays au travers d’une barque motorisée pour se remettre entre les mains des autorités américaines. Il a compris qu’au Bénin de Yayi Boni, les Al qu’Aïda, c’est-à-dire les personnes réputées dangereuses pour le gouvernement, se comptent sur le registre des espèces en voie de disparition.
Patrice Talon ou le Ben Laden qui empêche YayiBoni de dormir.
S’il y a quelqu’un dont le nom fout la trouille à Yayi Boni, c’est bien entendu Patrice Talon. L’homme aux milliards multipliable par mille et magna du coton, constitue aujourd’hui pour Boni Yayi ce que Ben Laden a été pour Georges Bush. A cause de Talon, Yayi Boni ne dort plus en toute quiétude. Pourtant, avant ces affaires d’empoisonnement et de coup d’Etat, ces deux hommes s’étaient bien entendu pour la mise en œuvre du Pvi-NG. Mais heureusement, pour le peuple béninois, que 2016 les a divisés au point où Talon, un multimilliardaire, en soit arrivé à quitter le Bénin. Ceci, en confirmant que tout Al qu’Aïda au régime de Yayi Boni doit prendre la tangente au risque de se compter sur le registre des espèces en voie de disparition.
Les guêpes de la Refondation ont voulu faire la fête à Lionel Agbo.
Un autre Al qu’Aïda qui est en cabale est Maître Lionel AGBO, l’intrépide avocat qui n’a pas sa langue dans sa poche. Mais, il a fini par regagner les pénates il y a quelques jours. Pour avoir dit « je sais qu’il sait que je sais… », Lionel Agbo a mis le pied dans un guêpier. Les guêpes de la Refondation ne l’ont pas du tout loupé si bien qu’il a dû prendre ses jambes au cou pour s’exiler en France plutôt que d’affronter les conséquences de son inconséquence verbales. Ipso facto, il prouva les propos du général Charles de Gaulles qui déclarait : « En général, les gens intelligents ne sont pas courageux, et les gens courageux ne sont pas intelligents ». Sous Kérékou, un général, Lionel Agbo avait parlé sans retenu et sans craindre pour sa vie. Sous Yayi, Agbo a parlé une seule fois, et, cette seule fois a failli lui coûter sa liberté d’aller et de venir. Triste sort pour mon cher Maître.
Adidjatou Mathys a su dire « non » à certaines velléités extraprofessionnelles.
Ancienne Directrice de cabinet sous le ministre Souley Lawani, les portes du gouvernement ont fini par s’ouvrir à Adidjatou Mathys. Elle a dirigé le ministère de l’Economie et des finances jusqu’au jour où les gens ont eu des envies incontrôlées. Mère de famille et, de surcroit, une mémé qui se respecte, elle a su dire « non » à certaines velléités extraprofessionnelles. Puisque la politique a ses raisons que la raison, elle-même, ignore, Adidjatou Mathys a été remerciée malgré le fait qu’elle ait soutenu l’assertion selon laquelle Yayi Boni n’a jamais perçu son salaire présidentiel que lui-même a multiplié par dix.
Pascal Irénée Koupaki : Une compétence sacrifiée sur l’autel de la méchanceté
Ancien patron de Yayi Boni à la Bceao, Pascal Irénée Koupaki est revenu au Bénin en 2006 dans l’espoir de donner à son pays tout ce qu’il a en matière de technocratie. Nommé successivement ministre des Finances, du Développement et Premier ministre, Pascal Irénée Koupaki a travaillé sans complexe, aux côtés de Yayi Boni qui en avait fait son bras droit. En 2011, cet ex argentier national et chouchou des cadres béninois avait pensé qu’en œuvrant pour la réélection de Yayi Boni, son ami de vieille date, il pouvait tout son talent et sa compétence au service du développement du Bénin, mais, erreur. Il a découvert le vrai visage de Yayi qui cherche par tous les moyens à le rendre responsable de tous les problèmes que connaisse le Bénin aujourd’hui. Heureusement qu’il fait preuve d’application et de méthode dans ses démarches pour ne pas tomber dans le piège des thuriféraires du régime qui veulent lui mettre les bâtons dans les roues et l’empêcher de réaliser son destin. Yayi n’a jamais aimé Koupaki. Et si ce dernier a démissionné, c’est certainement par principe et convenance personnelle. Vaut mieux être seul que d’être mal accompagné.
Le train Yayi-Nago est tombé en panne et attend 2016 pour être définitivement garé au dépotoir des déchets solides.
S’il y a quelqu’un qui connaît bien Yayi Boni plus que lui-même, c’est bien entendu le professeur Mathurin Coffi Nago. Il le connaît de A à Z. Il connaît comment il mange, comment il rit, comment il marche et par où il tâcle les gens. Bref, il connaît tous ses agissements. C’est lui qui sait que Yayi Boni a des envies, et qu’il est prêt à l’empêcher à braquer la démocratie béninoise. Le professeur Mathurin Nago a pris tout son temps pour étudier Yayi Boni dans les moindres détails. La suite, on la connaît. Le train Yayi¬Nago est tombé en panne et attend 2016 pour être, définitivement, garé au dépotoir des déchets solides.
Aujourd’hui, caméras et micros fuient Robert Dossou sous prétexte qu’il est un « kamikaze» ambulant.
Si aaujourd’huion ne parvient pas à organiser les élections municipales, savez-vous qui en est le chef d’orchestre ? C’est bien entendu Robert Dossou, l’ex directeur de campagne de Yayi Boni. C’est cet ancien président de la Cour constitutionnelle qui a dit que sans Lépi, il n y a pas d’élection. C’est lui qui a prononcé le K.O à polémique de 2011. Mais, aujourd’hui, pour service rendu à la nation, Yayi Boni l’a contraint à une retraite politique anticipée. Car, Yayi Boni a jugé utile de ne pas le nommer sage à la Cour constitutionnelle avant qu’il ne prétende en redevenir le président. Depuis ce temps, Robert Dossou a disparu des écrans radars, non pas parce qu’il fuit les écrans de Télévision. Mais, parce que caméras et micros le fuient sous prétexte qu’il est un « kamikaze» ambulent.
Edgard Alia a laissé le champ politique aux tourterelles et aux rats palmistes de la Refondation.
Souvenez-vous de la personne qui, en 2006, a déclaré que la récréation est terminée ? Il s’appelle Edgard Alia. A l’avènement du Changement, c’est ce premier ministre de l’Intérieur de Yayi Boni qui avait pensé discipliner les Béninois. Malheureusement, c’est lui qui a subi la discipline de Yayi. Yayi Boni a fini par lui dire, à son tour, « la récréation est terminée » en le sortant de son gouvernement et en l’empêchant même de devenir Député. Depuis sa débâcle électorale de 2011, Edgard Alia s’est purement et simplement éclipsé laissant le champ politique aux tourterelles et aux rats palmistes de la Refondation.
Depuis que Natondé, le vaccin anti-piqûre de Yayi Boni, est venu sur la scène politique, Janvier Yahouédéhou a cessé de piquer.
S’il y a quelqu’un qui a été une épingle dans les bottes de Yayi Boni, c’est bien entendu Janvier Yahouédéhou. C’est lui qui a passé tout son mandat parlementaire à tirer à boulet rouge sur Yayi Boni. Mais depuis que Natondé, le vaccin anti piqûre de Yayi Boni, est venu sur la scène politique, le bout pointu de cette épingle s’est rouillé et ne pique plus personne. La preuve, il a perdu sa langue de feu d’antan et ne critique plus les scandales sous Yayi.
Simon Adovêlandé, désormais, inscrit sur le registre des « portés disparus ».
Lorsqu’il s’est cru avoir poussé un peu d’ailes afin de planer dans ciel électoral béninois, Simon Adovêlandé s’est mis à lorgner le fauteuil présidentiel. Il était loin de savoir que cette attitude est un totem pour l’homme fort de la Marina. Il lui a tout simplement brisé les ailes avec le dossier GBB. Ipso facto, il lui a montré qu’avec Yayi Boni, la fraternité christique se joue à l’église et la politique se joue sur un ring. Conséquence, « l’oiseau» Simon Adovêlandé a vu son vol plané s’échoué en cage. Depuis qu’il est sorti de prison, l’ancien coordonnateur du Millenium challenge account s’est, désormais, inscrit sur le registre des « portés disparus». Dieu, les autorités américaines l’ont repêché. Comme quoi, le malheur abat souvent le ‘’juste’’, mais le Seigneur l’en délivre toujours.
La nouvelle de la tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat a été un uppercut de Yayi Boni qui a mis Moudjaïdou au K.O.
Connaissez-vous l’homme qui, au lendemain du K.O de 2011 a savouré la victoire de Yayi Boni en chantonnant : « Kahoundokpo, dokpokahoun ». C’est bien entendu Soumanou Moudjaïdou. Par finir, cet ancien ministre du Commerce a compris qu’on ne chante pas les louanges de Yayi Boni sans qu’il ne vous l’autorise. La nouvelle de la tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat a été un uppercut de Yayi Boni qui a mis Moudjaïdou au K.O. Il a passé des mois en prison et dissèque maintenant ses émotions.
On ne sait jusqu’à quand Sébastien Ajavon va pouvoir contenir la fougue délirante du Goliath de Tchaourou.
En toute logique, on ne peut dresser la liste des frustrés de la République en omettant Sébastien Ajavon. Le patron des patrons est l’une des victimes de la machine à broyer de Yayi Boni. Paraîtrait-il que Sébastien Ajavon n’est pas vertueux. Paraîtrait-il aussi qu’il ne paie pas la Tva et qu’il doit des trentaines de milliards à l’Etat. Depuis cette annonce, il s’est retrouvé dans une situation de bras de fer avec le pouvoir en place. Il résiste mais, on ne sait jusqu’à quand il va pouvoir contenir la fougue délirante du Goliath de Tchaourou. C’est pour la première fois et sous Yayi que le magna du coton subit ce sort. Est par méchanceté ? Ou par complexe qui dérange le chef de l’Etat ? En tout cas, dans un pays où les opérateurs économiques de la trempe de SGA sont traînés dans la boue, l’économie nationale en paie un lourd tribu.Les résultats sont aujourd’hui là et crèvent l’œil. Rien ne pas dans le pays. Eblaouuuu !
Le péché de Martin Rodriguez a été d’avoir démenti que le gouvernement de Yayi n’a jamais acheté d’avion.
Connaissez-vous le péché de Martin Rodriguez ? C’est d’avoir démenti que le gouvernement de Yayi n’a jamais acheté d’avion. Et, que c’est lui, un individu qui a offert un avion au Bénin, par pur marque de reconnaissance au régime Kérékou qui a favorisé son ascension. La conséquence, la connaissez-vous ? Les usines d’égrenage de coton de Martin Rodriguez ont été fermées. Depuis ce temps, il s’est résolu à ne plus s’intéresser à la vie économique du Bénin.
Séphou Fagbohoun, le « coq » d’Adjaouèrè est fâché puisque ne trouvant plus de grain à picorer dans le « grenier étatique».
Le premier opérateur économique qui a su le bois avec lequel Yayi Boni se chauffe est, incontestablement, Séphou Fagbohoun. C’est à lui que Yayi a, sans outre mesure, arraché la Sonacop. Mieux, il a jeté le « coq» d’Adjaouèrè en cage. Depuis lors, le « coq» d’Adjaouèrè est fâché puisque ne trouvant plus de grain à picorer dans le « grenier étatique».
« L’épine» Bolloré s’est mis en travers du chemin de Samuel Dossou et l’empêche d’avoir gain de cause.
Pour l’heure, la dernière personne qui vit des heures chaudes avec le régime Yayi est Samuel Dossou. Cet homme d’affaire béninois qui est immensément pourri de frics, est en train d’essuyer un puissant revers de Yayi Boni. A l’en croire, ce dernier lui aurait arraché la paternité du projet « épine dorsale». Depuis lors, « l’épine» Bolloré s’est mis en travers du chemin de Samuel Dossou et l’empêche d’avoir gain de cause.
Candide Azannai, Aholou Kèkè, Claudine Prudencio, Richard Sènou, Alexandre Hountondji…
A force d’avoir proclamé en son temps: « Tchékéééé … Edjinkonin….» en la gloire et à la consécration de Boni Yayi, Candide Azannai aussi s’est complètement désillusionné. Il s’est rendu compte qu’il s’est trompé de personne quand bien même il en a profité proprement. Lorsqu’il s’agit de tacler publiquement et défier le chef de l’Etat, l’honorable Azannai ne rate aucune occasion. Son seul but : c’est le départ de Yayi en 2016. Pour lui, le chef de l’Etat n’aura pas une seconde de plus après le 06 Avril 2016.
Du côté de Hélène Aholou Kèkè, c’est aussi une grosse déception. Elle été tellement déçue au point où chaque proposition de loi envoyée par le gouvernement au Parlement jugée liberticide, est systématiquement repoussée par la commission des lois de l’Assemblée Nationale. Bien qu’elle se démarque de Yayi aujourd’hui, il y a un os qu’elle traine au cou et qui peut la rattraper à tout moment : l’affaire Cissé. Lors de la cérémonie du lancement officiel du Parti Mouvement pour un Sursaut Patriotique, l’Honorable Aholou Kèkè a déclara à propos de Yayi : « nous vous avons trompés…nous vous demandons pardon… ».
Quant à l’honorable Claudine Prudencio, c’est la grosse surprise. On était à mille lieux d’imaginer ce clash subit entre elle et Yayi. L’affaire Samuel Dossou a permis à l’Honorable Claudine Prudencio de découvrir le vrai visage de Yayi. Avec ses prises de position et ses déclarations tonitruantes contre le régime, on en déduit sa grande déception après avoir proclamé urbi et orbi que Boni Yayi est « Papa bonheur ». En tout cas, quand « papa bonheur devient papa malheur, il vaut mieux s’en séparer. C’est ce que l’Honorable Prudencio fait aujourd’hui. Reste à savoir si elle pourra assumer jusqu’au bout.
La situation actuelle du CT/Pr Alexandre Hountondji n’est pas moins reluisante. Entre lui et le chef de l’Etat, ça ne va plus du tout. Il aurait confié à un proche qu’il ne prendra plus de position pour quoi que ce soit concernant Yayi jusqu’à son départ en 2016.
On ne peut pas oublier Richard Sènou par rapport aux mécontents de Yayi. Très critique, ce dernier ne jure que par une seule chose : le départ de Boni Yayi en 2016.
Par la rédaction;
janvier 29, 2015
Aujourd'hui et demain ce sera le tour de qui?
février 15, 2015
On a encore quelques talents dans le pays! A voir ce que l'on fut sur terre, tout le reste est faiblesse…
février 15, 2015
N'oubliez pas Dossouhoui l'ancien ministre de l'agriculture le premier limogé des ministres de Yayi
février 16, 2015
ceux qui savent se relever vont y arriver et le temps nous dira plus sur l'amnésique
février 16, 2015
Prenez votre mal en patience. St Thomas vous demandera pardon. Ainsi va la vie.
février 16, 2015
Merci pour les rappels
Dieu est grand
février 16, 2015
Ont na tous vue dans ce gouvernement et si on savais a été toujours le dernier mot
février 18, 2015
on attend de voir
février 24, 2015
Mais le tout premier ministre que Yayi a limogé, c'était plutot Madame Collette Houéto, ministre des enseignements primaire et secondaire. Elle est du PRD et actuellement premiere adjointe au maire de Porto-Novo
février 24, 2015
Merci pour le rappel mais vous auriez dû vous documenter davantage afin qu'on vous prenne au sérieux. Par exemple, vous dites que Kessilé Tchala a été le tout premier ministre de la Santé sous Yayi, ce qui est faux. C'était plutôt Madame Flore Gangbo aujourd'hui vice président du Conseil national de l'Education
mai 10, 2015
La roue tourne.
novembre 16, 2015
Dieu, mets le véritable amour du prochain dans nos coeurs!