«…J’ai eu l’honneur et le plaisir de présenter aux députés membres de la Commission budgétaire, le budget du ministère du plan et du développement.
L’objet essentiel de ce ministère, c’est d’être au service des autres ministères, de conduire la réflexion stratégique, mais aussi d’organiser le suivi et le contrôle de l’exécution des projets et enfin d’éclairer la Nation et nos compatriotes sur les travaux qui doivent être faits pour que notre pays respecte les Objectifs de développement durable (Odd) qui ont été arrêtés l’année dernière et qui ont pour échéance 20 ans.
J’ai pu exposer que nous avons un budget qui est conforme à l’ambition qui est celle du gouvernement, celle du président de la République, Patrice Talon, de transformer notre économie, mais en même de donner à nos compatriotes, de meilleures conditions de travail et du travail aux plus jeunes. Mais pour le faire, il faut que le ministère du plan et développement soit à la hauteur. Donc pour cette année, nous avons un budget de 11,4 milliards de Fcfa et qui est en augmentation de 48%, plus ou moins équilibré entre les dépenses courantes et de fonctionnement qui font 45% et les dépenses d’investissement qui font 55%. Dans ce ministère, il y a très peu de projets qui sont faits pour le ministère lui-même. De manière générale, ce sont des projets qui sont en transit dans le ministère et qui sont dirigés vers d’autres ministères. Pour l’année prochaine, nous allons procéder à une rationalisation de ces projets là qui passe de 20 en 2016 à 12 en 2017.
C’est le sens de ce qui a été présenté aux députés et j’ai été heureux de constater qu’à travers les questions qui ont été posées aussi bien sur le budget du ministère que sur l’action du gouvernement, il y a un intérêt pour ce qui sera fait l’année prochaine pour que les conditions de vie de nos compatriotes s’améliorent.
Je leur ai apporté des assurances sur ce que nous sommes en train de faire dans ce domaine (…) Nous allons mobiliser d’abord nos propres ressources avec des actions énergiques pour que les ressources rentrent que ce soit au niveau des domaines qu’au niveau des impôts, mais aussi travailler avec nos partenaires pour que les ressources qui sont parfois déjà disponibles au niveau de nos partenaires puissent être mises à la disposition des projets et programmes (…) Nous allons être un peu plus vigilants dans la désignation et la nomination des coordonnateurs de projets. Nous allons exercer un suivi plus rigoureux dans l’exécution du projet… »