La Conférence des Chefs d’État de la CEDEAO a confirmé l’adhésion du Maroc à la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest via sa première étape de l’accord de principe qui permet de siéger dans l’organisation.
Le Maroc est désormais le 17e pays de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; ainsi en a décidés les chefs d’État de l’organisation eu égard les liens forts et multidimensionnels de coopération qui lient ce pays aux États de la sous-région.
Ainsi, le roi Mohamed VI participera au prochain sommet de la CEDEAO et aux réunions du G20 très prochainement. Cette entrée fracassante du royaume chérifien dans cette organisation qui se positionne comme 16e grande puissance mondiale permettra au Maroc la liberté de circuler dans l’espace, donc une suppression du visa entre ce pays et les 16 autres membres. Le Tarif Extérieur Commun (TEC) s’élargit donc au Maroc.
Comme autre décision découlant de cette entrée est que les politiques économiques du Maroc s’harmonisent avec celles de l’espace régional ; ce qui permettra d’accroitre les investissements ; le marché de la CEDEAO s’agrandit donc. Il faut donc retenir que cette entrée du Maroc dans la CEDEAO marque une victoire diplomatique de ce pays.
En effet, depuis l’arrivée du roi Mohamed VI, la diplomatie marocaine a gagné de précieux points. Le pays a même réussi à s’arracher une place de vice-président à l’ONU. Pour le Bénin, c’est l’occasion de réfléchir afin de trouver les moyens pour saisir l’opportunité que constitue l’entrée du Maroc dans le groupe des 16.