Contre toute attente, les présidents des clubs ont accepté continuer le championnat national de football de première division. Ceci, sans une garantie minimum selon nos sources d’informations. De ce fait, ce ne serait pas sans risque.
Richard Mensah AZEA
Attention aux ronchonnements au cours de la poursuite de la compétition. En tout cas, de façon officielle, nul ne peut dire avec preuve qu’il y a une clause garantissant la bonne poursuite du championnat national de football de première division. Pourtant, les présidents de clubs ont animé une conférence très récemment mettant à nu, les raisons pour lesquelles la compétition traine toujours à démarrer.
Et lorsque toutes ces doléances sont listées et qu’on ne trouve aucun consensus, malheureusement, on lance le championnat, on se demande ce que nous réserve la suite. En réalité, une chose est d’accepter, l’autre est de tenir le coup pendant tout le temps de ce championnat. Et lorsqu’on sait qu’un championnat, c’est de gros moyens financiers et que les présidents des clubs ne sont pas encore en mesure de l’assumer sans les subventions des différentes institutions, tout porte à croire qu’ils ont creusé leurs propres tombes.
Et quand on sait qu’il y a des textes qui disent qu’un club qui manque 3 matches, se retrouvera directement en division régionale, on se demande la suite de cette affaire lorsque les conditions pareilles se présenteront. Quand on invite un tam-tam, on doit pouvoir accepter ses bruits.
