Les populations de Daagbé et celles de Tchaada peuvent désormais enterre la hache de guerre au sujet de leurs guéguerre relative au conflit frontalier qui les a longtemps déchirés.
C’est du moins ce qu’on puisse dire au regard de la démarche du maire, André Zannou d’infangni qui, avec le soutien du préfet du département du Plateau, Valère Sètonnougbo, est descendu sur le terrain afin de sonner la fin de la récréation.
En effet, l’autorité communale, une fois sur le terrain, a rencontré les populations des deux arrondissements en conflit et leur chef d’arrondissement respectif ce lundi 12 juin 2017 afin qu’une solution soit trouvée à ce problème qui a trop duré. « Nous sommes venus pour vous dire de vous comprendre et cesser le conflit.
Le problème de limite se pose un peu partout et c’est l’Etat qui a compétence à gérer ces situations » a déclaré le préfet du Plateau tout en apaisant les antagonistes.
Invitant les deux populations à faire la paix, l’autorité communale, le maire André Zannou a, dans ses propos, souhaité l’union entre les filles et fils de Daagbé et de Tchaada. « Unissez-vous et cessez de vous déchirer autour de la limite entre les deux arrondissements.
Si nous nous accrochons à gérer les conflits frontaliers quels temps prendront-nous pour penser au développement de notre commune ? » a laissé entendre le maire.
De leurs explications, les chefs d’arrondissement de Daagbé, Michel Bohoubo et de Kévin Houngu de Tchaada, on retient que les deux localités sont une et indivisible.
Ils ont fait savoir que la rencontre de ce lundi leur aura permis de faire le tour des limites qui séparent les deux arrondissements. Toute chose qui fera taire les agissements de part et d’autre.
De ce qui précède, on comprend sans doute que le maire est dans une démarche de paix et il invite donc les antagonistes à fumer le calumet de paix.
Par : Akodégbè Vignon