L’eau se fait rare, très rare dans les robinets de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb). Dans des ménages du quartier Fidjrossè, c’est un drame hydrique qui se joue. L’eau a cessé de couler dans les robinets.
Dans la zone de l’école Pierre Manöel Talon, en passant par la rue de la clinique Meldis et environs, avoir le liquide précieux est devenu très difficile. Cela fait plus de deux semaines que cette situation dure.
Et aucune explication n’a été donnée par la Soneb pour justifier les perturbations enregistrées dans la fourniture d’eau dans cette zone. Les ménages font tout simplement face à ce drame, ignorant quand est ce que l’eau aura la bienveillance de revenir dans les robinets.
Ceci, surtout que dans la plupart des concessions il n’y a pas de puit, encore moins de forage et que les réserves d’eau ne sauraient être assimilables à des fontaines pour qu’elles ne viennent à s’épuiser. Et ça fait plus deux semaines déjà que durent les coupures intempestives d’eau dans la zone.
Les populations semblent livrées à elles mêmes dans cette situation et se demandent à quand la fin de ce calvaire. Une prompte réaction de l’équipe de la Soneb est donc attendue pour normaliser cette situation.
Par ailleurs, même s’il faut reconnaître que des efforts ont été faits par le gouvernement pour la fourniture d’eau potable à travers la mise en place de plusieurs projets, des défis restent à relever. Dans certains quartiers de Cotonou, les populations continuent de se plaindre de coupures intempestives d’eau potable.
Sonia Abadagan (Stg)
Le Soleil Bénin Info
