Quelques jours seulement après ce qu’on pourrait qualifier de hold-up politique, les frondeurs de la Renaissance du Bénin (RB) regrettent déjà leurs actes et se disent prêts à demander publiquement pardon.
C’est Georges Bada, leur chef de file qui l’a fait savoir dans une interview qu’il a accordée hier à la radio Océan Fm.
Les putschistes de la Renaissance du Bénin (RB) regrettent déjà leurs simagrées d’Abomey il y a quelques jours. Dans une interview accordée hier à la radio Océan Fm, c’est Georges Bada, le chef de file de la cohorte qui fait profil bas. Il a tout d’abord reconnu dans son intervention qu’ils ont tous commis une erreur monumentale avant d’avouer que leur démarche a été cavalière. « L’indignation du président d’honneur, Nicéphore Dieudonné Soglo, est légitime, fondée et justifié », a-t-il reconnu.
Il a d’ailleurs déclaré à sa suite que personne ne peut s’accaparer la RB. Pour finir son intervention, il s’est dit prêt à présenter, lui et ses sbires, leur mea culpa au président du parti ainsi qu’à tous les militants et militantes « Houézèhouè » qui se sont sentis humiliés par cet acte qui n’honore pas non seulement le parti mais la démocratie béninoise. Il ressort de tout ce qui précède que la tentative de déstabilisation de la Renaissance du Bénin est un projet mort-né et né-mort.
De toute évidence, Léhady Vinagnon Soglo reste et demeure le président légal et légitime du parti et il ne peut en être autrement. Maintenant, une faute avouée est à moitié pardonnée, dit-on souvent. Même s’il ne sera pas facile d’oublier, il urge que les Soglo passent l’éponge sur cette fronde et réconcilie tous les membres du parti.
Par : Sylvie Souton