(Les béninois doivent désormais craindre pour leur sécurité déjà précaire)
Depuis que le port de casque est devenu une obligation sous le régime en place, il est difficile maintenant de savoir qui est qui dans la circulation à Cotonou et environs. En effet, plusieurs individus de moralité douteuse, des braqueurs et des voleurs de grands chemins parfois recherchés par la police depuis des années, se fondent facilement aujourd’hui dans la masse rien qu’en mettant le casque sur la tête et passent inaperçus. Cet état de choses constitue une autre véritable source d’insécurité pour les populations béninoises qui doivent désormais craindre pour leur vie. Si le gouvernement et les autorités de la police nationale, à défaut de la ranger, ne revoient pas cette mesure afin de mieux l’élaborer, mieux la redéfinir et mieux la recadrer en renforçant surtout la sensibilisation plutôt que la répression comme c’est le cas actuellement, alors, si le pire n’est pas déjà là, il ne serait plus loin. De sources concordantes, des rebelles nigérians, libyens et même libanais réfugiés au Bénin circulent allègrement aujourd’hui dans la ville de Cotonou de jour comme de nuit au nez et à la barbe de la police nationale et impossible de les identifier du fait du port des casques en vigueur dans le pays. Mais la question qu’on se pose, c’est de savoir ce que viennent chercher ces farfelus et assassins au Bénin ? Ce qui intrigue encore, c’est ce qui se passe parfois à la Haie-vive à une certaine heure de la nuit. Plusieurs personnes se baladent dans le quartier avec casque sur la tête. Comment un individu normal peut-il marcher dans la nuit profonde avec casque sur la tête ? Il y a quelque qui cloche. En tout cas, il a fallu que cette mesure soit mise en application par la police nationale pour qu’on assiste à ce genre d’attitude suspecte de la part de certaines personnes. Si le port de casque doit être un moyen pour des délinquants et autres assassins de renom de se dissimuler dans la masse, la vie des béninois est plus que jamais mise en danger.