Parler de Dieu n’a rien de grave. Mais parler de soi comme Dieu ; se considérer comme Dieu est attentatoire. Si l’illettrisme de Parfaite de Banamè n’était pas la vraie raison de ses comparaisons oiseuses à Dieu, la providence allait déjà la punir. Dommage que des innocents en partance pour Banamè brûlent sur la route de Porto-Novo. Une rançon à l’imprudence de leur Dagbo. Humain en perdition, que vas-tu chercher au festin des dieux ? La sentence sera lourde.
Clarence DABANI