Et si on devenait un peu sage et moins braconnier!

Ceux qui professent la fidélité aveugle au chef dans les meetings sans le moindre scrupule sont de quelle moralité ?

Voilà comment ils égarent le peuple affamé et peu éduqué. Nous faisons de hautes études pour occuper les hauts postes sans posséder la conscience élevée pour faire de grandes choses pour le peuple.

A quoi servent tous nos titres de garniture et fortune malhonnêtement amassée privant le peuple d’un minimum pour sa survie?

On demande au peuple de jouer au spectacle des guignols ou des clowns. Que le peuple suive aveuglément dans cette forêt dense des bêtes sauvages où toutes les formes de divagations et de transhumances sont permises au nom d’une culture de massacre intensif en violation des valeurs et règles basiques de sauvegarde de la vie.

Ces braconniers dans leurs bêtises discursives et comportementales n’ont même plus de boussole et vont dans tous les sens. Heureusement, ils finissent par retrouver le lieu de refuge le plus sûr où tous les crimes économiques, écologiques, humains sont effacés, l’essentiel c’est d’arriver au palais des gouverneurs ou des maîtres chasseurs, le haut lieu de transformation du criminel en homme nouveau et sain.

Demandez au peuple de suivre et de répéter les âneries d’un braconnier, voilà le type de représentant d’une indélicatesse sauvage et voyeuriste que nous envoyons pour nous produire le système de régulation.

Nous sommes dans une jungle, c’est le seul mot pour qualifier la réalité. A qui profite ce rapport de force broyeur et sans pitié pour les pauvres.

Quand on va jusqu’à voler l’argent du liquide précieux des pauvres et on se permet encore d’être un homme public, alors vous voyez la valeur de la rupture.

On préfère être du côté du rapport de force favorable pour continuer le sale boulot de démagogie et de braconnage.

Voilà ceux qui nous guident. Voilà ceux qui doivent contrôler, ceux qui doivent défendre nos intérêts.

On parle d’intégrité, ça fait juste un bandage des yeux de la population. La corruption entre les institutions est une formule accélératrice de tout.

Par ici, la république n’existe plus, c’est la corruption et les rapports de force sur fond de régionalisme camouflé mais facilement détectable dans les langages.

Que retiendra l’histoire de cette façon ordurière et sans scrupule de faire la politique. C’est piteux qu’on vive uniquement pour la matière. C’est la pire des imbécilités quand on est leader sans leadership.

Vivre sans scrupule c’est piteux!

S’enrichir sans le moindre scrupule par la prédation du bien commun, l’esprit des pauvres finit par se venger tôt ou tard.

Faites attention aux actes que vous posez, tout est su même si les gens ne parlent pas encore.

Dans une cité de l’oralité, tout finit pas être dévoilé.

Les gens vous observent et ils vous voient faire. L’image qui s’en dégage ne vous honore guère. Cette image est au bord du gouffre, elle est détestable. Et c’est l’image d’un braconnier récidiviste prêt à en découdre avec tous les gardes-chasses.

Nous devons nous ressaisir et faisons attention, car les gens n’auront pas tout le temps peur de garder le silence sur ce qu’ils savent.

Author: Charles

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