Les populations de Takon dans la commune de Sakété ont vécu un drame inhabituel dans la nuit du vendredi 23 octobre. Un homme a été retrouvé mort dans une chambre d’auberge après quelques minutes de plaisir sexuel avec une dame.
Le plaisir peut parfois conduire à la mort. C’est ce qu’on peut retenir du drame qui s’est produit à Takon dans la commune de Sakété le vendredi 23 octobre 2015. En effet, un jeune homme qui serait venu de Porto Novo a cru devoir sacrifier à la tradition ; c’est-à-dire s’adonner dans une chambre d’auberge, à une partie de jambe en l’air vite fait, bien fait et disparaitre par la suite.
Comme le disait l’autre ; surgir, agir et disparaitre. Cependant, il était loin de s’imaginer que c’était sa dernière fois qu’il mettait pied dans un tel endroit. Le jeune homme a été retrouvé mort quelques minutes après s’être introduit dans la chambre avec une dame. Selon les informations recueillies sur place, c’est la porte de la chambre que le couple occupait, ouverte, qui a attiré la curiosité des responsables de l’auberge.
Ceux-ci s’étant rapprochés pour comprendre ce qui n’allait pas, ont découvert le corps inerte du jeune homme allongé sur le lit. La dame qui l’accompagnait, curieusement n’était plus dans la chambre. C’est ainsi que la compagnie de gendarmerie de la localité a été informée pour les constats d’usage. Les gendarmes dépêchés sur les lieux en compagnie d’un médecin légiste ont constaté que du sang mélangé à du liquide séminal sortait de l’appareil génital du jeune homme.
Une enquête a aussitôt été lancée pour retrouver le premier suspect afin de mieux cerner les circonstances qui ont conduit à la mort de ce jeune homme. C’est ainsi que la dame qui lui a tenu compagnie à été retrouvée. Ce énième meurtre dans des circonstances pareilles, pose le problème de la sécurité dans les chambres de passage. Si les choses sont faites dans les règles de l’art, on ne saurait accepter la présence de deux personnes dans une chambre de passage sans pour autant connaitre leur identité.
Mais la recherche effrénée de profit étant ce qui caractérise et préoccupe les responsables de chambre de passage ; aucune disposition n’est prise pour limiter les dégâts. Le moins qu’on puisse dire, c’est d’inviter les uns et les autres à plus de vigilance. Plaisir d’accord, mais prudence d’abord !