Filscool après le lancement de son 1er album « Si c’était toi » : « Je veux m’installer dans la cour des rois »

L’univers du showbiz béninois vient d’enregistrer un nouveau chef d’œuvre musical. Il s’agit de l’album « Si c’était toi » du jeune et talentueux artiste Filscool. Le lancement officiel de cet opus a eu lieu au bar Laurenzo à Hêvié en présence des parents, amis, acteurs culturels et autres venus massivement soutenus Filscool qui fait ses premières armes dans le monde artistique béninois. Au terme, d’une soirée riche en couleurs, il s’est, volontiers, confié à votre journal. Lire ci-dessous la substance de son interview.

  • Le Soleil Bénin infos : Présentez-vous à nos lecteurs
  • Filscool: On m’appelle Filscool, à l’état-civil Hervé Hounhoué. Je suis artiste musicien, compositeur et chanteur. Après mes études académiques, je suis entré dans la vie active en 2001. En 2004, j’ai fait sorti le premier single qui est « Honton salou ». Ce que j’ai enregistré chez André Quenum, paix à son âme. Le mois d’avril passé, j’ai fini l’album chez Quelef.
  • Qu’est-ce qui vous a motivé à embrasser cette vie artistique ?
  • Etre artiste, beaucoup de personnes disent que c’est un don. Moi, est-ce qu’il faut dire que c’est un don ? Après les études, je devais aller au séminaire, mais ça n’a pas marché. J’ai passé un concours militaire, mais ça n’a pas marché également. Depuis les bancs, je composais déjà. Donc, comme ça, je me suis lancé dedans pour voir ce que ça va donner. Mais, aujourd’hui, je me suis rendu compte que c’est pour la famille, parce que, après moi, il y a mon frère même père même mère qui a déjà fait un lancement. Son album « Sica » que tout le monde connaît déjà bouge beaucoup. Donc, la musique, c’est quelque chose qui est de ma famille.
  • Donc, la musique est pour vous une affaire de sang ?
  • Tout à fait !!!!
  • Vous avez tantôt dit que vous avez sorti un album qui est déjà sur le marché. Le lancement a eu lieu quand et où ?
  • Le lancement de cet album a eu lieu le samedi 8 août 2015 au bar Laurenzo à Hêvié.
  • Comment ça s’est passé ?
  • Vraiment, je ne m’y attendais pas. A voir le public ce jour-là, le bruit du public seul me suffit de dire que cela s’est bien pensé. Toutefois, je ne peux pas dire que mes attentes ont totalement été comblées. Vous savez, au Bénin, il n’y a pas le soutien. J’avoue que si c’était en Côte-d’Ivoire, ce serait une fête vraiment grave comme on le dit dans notre jargon. Mais, avec mes propres moyens, j’ai pu faire ce que je pouvais. L’essentiel pour moi, c’est de faire un lancement pour annoncer mon arrivée dans l’univers du showbiz au Bénin.
  • Quel est le titre phare de l’album ?
  • Le titre phare de l’album, c’est « Si c’était toi ». Dans « Si c’était toi », je parle à la génération consciente. A travers lui, je demande aux jeunes d’aujourd’hui, face à des situations données, d’interpeler leurs consciences. L’album contient six (06) titres. Il y a « Si c’était toi », « Djakéli », « La volonté de Dieu ». Dans le quatrième morceau, j’ai rendu hommage à la maman de Quelef. J’étais en featuring avec certains artistes tels que Petit Miguélito, Morison, etc. En dehors de ça, il y a « Honton salou » et « Avimagboya » que j’ai faits chez André Quenum en 2004. L’album est déjà disponible.
  • Par rapport à votre vie artistique, est-ce que vous avez des relations particulières avec d’autres artistes ?
  • Le seul que je fréquentais, il y a des années, est Blaise Antonio. En dehors de lui, il n’y a pas d’autres artistes avec qui je collabore.
  • Quels sont les rythmes que vous faites ?
  • Je fais le R&B. Je fais du Tchink. Je fais un peu du Cubain.
  • Quelles sont vos attentes par rapport à l’accueil du public ?
  • Le Béninois, c’est la musique venue d’ailleurs qu’il aime alors qu’il y a, ici, des artistes, des talents au Bénin. Pourquoi ne pas développer notre culture. J’invite le peuple béninois à soutenir les artistes afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.
  • Quels sont vos projets à court terme ?
  • Je ne vais pas m’arrêter sur ce point. Je rêve jouer à l’extérieur sur de grands podiums et représenter valablement le Bénin. Parce que, comme l’a dit Jolidon, la musique est toute ma vie. Je donnerai le meilleur de moi-même.
  • Un mot à l’endroit des autorités en charge de la culture.

Je dirai à tout le peuple, aux gars du showbiz, ceux qui aiment vraiment la musique de me venir en aide. Parce que l’audio est déjà là, mais, bientôt, je dois lancer le visuel pour véritablement m’installer dans la cour des rois. J’appelle les bonnes volontés à me soutenir. Je suis au 97 37 08 26 / 95 68 92 08.

Author: Charles

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