Les écureuils ont raté, dans l’après midi de ce dimanche 27 novembre 2016 une magnifique occasion de rentrer la tête haute dans la 7ème édition du tournoi de l’Uemoa qui se déroule au Togo. Une prestation symptomatique du mal qui ronge le football béninois et qui fait de ce sport une honte nationale.
La piteuse prestation des ambassadeurs du Bénin hier dimanche à la coupe de l’UEMOA qui se déroule au Togo vient encore une fois révéler au grand jour le malaise qui ronge le football béninois. Battu par une modeste équipe de la Guinée-Bissau par le score d’un but à 0, leur écureuils n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes.
Dans un pays sans championnat où les dirigeants de la famille footballistique sont empêtrés dans des querelles inutiles et où un seul homme a tout pris en otage pour ses propres intérêts, il ne faut pas demander mieux. Imprécision, déchets techniques, mauvais alignement de la défense et une attaque quasi inexistante. Tous les ingrédients de la défaite étaient au rendez-vous.
Cette défaite renvoie le supporteur béninois et le peuple tout entier à la triste réalité : le football est une honte nationale. Malgré l’engloutissement d’importants deniers publics au détriment d’autres sports, le football béninois déshonore de plus en plus. Anjorin Moucharafou et sa bande doivent reconnaitre l’évidence : leur incapacité à faire renaitre le football de ses cendres. Ils doivent céder la place. Les béninois ne sont pas des damnés de la terre.
Ils veulent une vraie fédération de football, un vraie championnat et renouer avec la victoire dans les compétions internationales. Il faut rappeler que le Bénin après cette défaite rencontrera le Sénégal et le Burkina. Il va falloir certainement espérer un miracle pour que les poulains de Mathias Déguénon se qualifient au deuxième tour de la 7ème édition de ce tournoi de l’Uemoa qui se déroule au Togo.
Sylvie Souton
