François Mensah, intrépide jusqu’au bout !

franCois-mensah-soleil-beninCe premier jour du mois d’octobre nous ouvrait pourtant généreusement les bras sous une une pluie battante laissant croire à une douceur qui allait nous draper tout son long quand subitement survint la terrible nouvelle ; attristant du coup la fin d’une conférence de rédaction qui s’est déroulée comme d’ordinaire pour lancer la journée de travail au tout nouveau groupe de presse DIASPORA FM ET INTERNATIONALE TV.

François Mensah n’est plus .D’abord incroyable comme c’est souvent le cas en pareille circonstance. Nous entreprîmes de vérifier l’information avant toute autre réaction car nous ne voulions plus tomber dans le piège de la rumeur deux semaines plus tôt qui le donnait pour mort. Malheureusement nous n’eûmes pas la chance et la joie cette fois d’obtenir le démenti formel. Apres quelques coups de fil d’usage, nous avons reçu de plein fouet, la confirmation de la grave annonce, redoutée et crainte depuis quelques jours. Tant sa sortie de la salle réanimation du CNHU nous tardait. Déconcertés, anéantis, affaiblis et tout tristes nous n’eûmes d’autres choix que d’observer une lancinante minute de silence à la mémoire de notre talentueux chaleureux et très respectueux confrère FRANCOIS MENSAH qui venait de nous quitter .Ce récit pour vous dire combien la mort d’un confrère pouvait bouleverser et malmener toute une rédaction. Ceci tient de la qualité de l’homme qui durant son petit mais valeureux parcours terrestre (32 ANS ) aura marqué ses amis de la profession auxquels je peux m’enorgueillir d’appartenir même si je ne l’ai rencontré que quelques fois .Car pour être excellent il a su trouver le moyen de l’être et c’est ce qui m’a convaincu chez lui .

A ces début sur OCEAN FM et ensuite sur RADIO TOKPA ,la flamme de l’excellence dans la profession brulait déjà en lui avant d’exploser une fois à l’écran faisant de lui l’un des meilleurs journalises que la presse sportive béninoise ait jamais connu , même si de grands lauriers internationaux n’étaient pas encore venus le sacrer et le consacrer. Il en en avait encore largement le temps et tout le mérite. Le verbe haut il n’hésite pas à ruer dans les brancards pour dénoncer les impérities ou clamer la vérité là où il le fallait. Il n’était pas souvent facile pour ces invités ; mais avait une haute idée du professionnel qu’il était et qu’il tenait à rester .Malheureusement la providence en a décidé autrement préférant le confier au néant .Toute chose à une fin, disent trivialement les humains .Mais sa fin à lui est précoce et jette le désarroi dans le rang de ses confrères de sa famille et de ses proches. Mais qui suis-je pour trouver à y réduire si ce n’est m’en remettre au tout puissant et à sa volontés. Tout confiant en l’éternel, lui qui à la mesure de toute chose, je lui confie l’âme de François Mensah pour qu’il entre enfin dans la félicité parfaite et y demeurer ad vitam Aeternam.

Par PEGGY LUDOVIC DAGBA

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