Ce jeudi 12 novembre 2015, à l’Infosec, s’est déroulé l’atelier de validation du 1er rapport annuel sur l’état de la gouvernance locale et de la décentralisation. A l’ouverture, le présidium était composé du Directeur Adjoint de Cabinet, du Secrétaire Général du Ministère de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire représentant Véronique Brun Hachémè empêchée et du Coordonnateur National de l’OGoLD, monsieur Assane MAHAMANE.
Il s’agit d’une activité de veille stratégique sur la décentralisation et le développement local mise en place dans un contexte où avec la dévolution des pouvoirs au niveau local et la mise en œuvre effective de la subsidiarité par le rapprochement de la délivrance des biens et services publics de ceux qui doivent en être les bénéficiaires. L’Etat doit s’assurer de la qualité de la gouvernance et de l’atteinte des objectifs attachés à la décentralisation. La gouvernance locale est une alternative véritable aux problèmes de développement rencontrés par les Etats africains en général et le Bénin en particulier. Le niveau local est aujourd’hui un échelon crucial pour le développement du fait de la mise en œuvre de la décentralisation qui confie aux collectivités territoriales des compétences telles que l’éducation, la santé et l’accès à l’eau potable. La publication du présent rapport vise de façon globale à apprécier l’état de la gouvernance locale et de la décentralisation au Bénin. De façon spécifique, il s’agit de présenter la situation de la gouvernance locale ; de recenser les domaines où des progrès restent à faire par chacun des acteurs ; d’identifier les principales réformes à opérer pour induire davantage d’efficacité dans le système de décentralisation et de promotion du développement local et enfin de dégager les enjeux actuels liés à la décentralisation et au développement local au Bénin. La publication de ce rapport annuel offre l’occasion de mesurer et d’apprécier la qualité de la gestion et du management des affaires publiques locales. Il apparaît alors comme un outil de reddition de comptes à l’ensemble des acteurs, responsables publics. Son élaboration a pris en compte un échantillon de communes et l’ensemble des préfectures.
