Homosexualité à nos portes !

HomosexualiteLe débat n’est plus nouveau. Sur le plan continental où la polémique enfle dans les milieux spirituels, certains acteurs politiques sont bien cités dans cette orientation sexuelle indigne défiant toute moralité. C’est le cas au Cameroun, où des autorités sont régulièrement citées comme des ardents défenseurs et acteurs de l’homosexualité. On affirme même que ce cercle s’est fait une loge dans la promotion des cadres dans une certaine catégorie de l’administration camerounaise. Est-ce vrai ? Au Bénin même si le phénomène n’est pas encore criard, il faut reconnaitre que certains jeunes s’adonnent à ce comportement immoral conformément aux orientations religieuses de divers ordres du pays. Ils pullulent avec leur pratique dans les rues de Cotonou et se différencient de par leur habillement et démarche qui ressemblent pratiquement à la femme.

Si la question ne préoccupe pas encore le législateur et l’exécutif, il est impérieux que des mesures soient vraiment prises pour la sauvegarde du minimum qui reste encore de notre valeur traditionnelle morale. Surtout qu’avec la loi votée depuis près d’un an en France pour soutenir et sécuriser les homosexuels dans la société, on peut affirmer tout haut que le monde court droit vers la déchéance morale. C’est le moins qu’on puisse dire lorsque des institutions financières de grandes réputations, n’ont pas hésité à menacer le président Ougandais qui a promulgué la loi contre l’homosexualité en allant jusqu’à ordonner l’arrestation des auteurs de cette orientation sexuelles. Cette loi  soutenue par son parti au parlement, le National Resistance Movement (NRM) et le groupe de pression évangélique Born again, inspiré du protestantisme américain prévoit l’emprisonnement à vie des gays séronégatifs et la peine de mort pour les gays séropositifs. Dans cette loi, il est prévu une sanction de trois années d’emprisonnement pour toute personne qui ne rapporterait pas à la connaissance de la police des faits d’homosexualité dans les vingt-quatre heures. Toute personne impliquée dans la défense des droits des gays et des lesbiennes risque en outre une peine de 7 ans d’emprisonnement dans la dite loi.

Adopté le 20 décembre 2013 le projet de loi a été promulgué en février 2014 par le président Yoweri Museveni. D’ailleurs, on s’en souvient que le 4 février 2010, le président des États-Unis Barack Obama a qualifié ces projets de lois d’« odieux », précisant : qu’ « il est impensable de viser des homosexuels et des lesbiennes pour ce qu’ils sont ». Alors que les partenaires ne cessaient de l’accabler, le Président Ougandais a été invité par des institutions internationales notamment la Banque Mondiale à ne pas promulguer cette loi s’il veut continuer à bénéficier des appuis financiers de cette institution. Malheureusement, la loi fut promulguée en Février 2014 relançant le débat. Ce qui fera dire au président américain Barack Obama que cette initiative du Président Ougandais constitue un pas en arrière pour tous les Ougandais, et donnerait une mauvaise image de l’engagement de l’Ouganda en faveur de la protection des droits de l’Homme de son peuple. Toute la question se trouve dans cette dernière portion de la phrase du président Américain.

Le respect des droits de l’homme serait-il égal à la banalisation des valeurs morales dans la société ? Une société en chute libre qu’il faille sauver coûte que coûte. Il urge aujourd’hui que le parlement béninois d’un commun accord avec les acteurs à divers niveaux de notre société, puisse commencer réfléchir sur un projet de loi visant à barrer la route à ce phénomène afin que des mesures soient prises pour sauver la relève de demain qui ne doit pas s’illustrer dans cette pratique. Le mal est bien à la porte. Le président français François Hollande ne nous dira pas qu’il s’en sort facilement depuis le vote d’une loi en faveur des homosexuels. Malgré tous ses efforts pour relancer économiquement la France dans le concert Européen en la rendant plus compétitive, il n’est pas au bout de ses peines. La nature ne réclame-t-elle pas justice dans ces conditions demanderons-nous en tant qu’Africains collé aux valeurs naturelles? Il faut sauver les meubles avant qu’il ne soit trop tard car il serait impensable pour le citoyen du village de Tchoutchoumi, de Boko, de Djakotomey de Ifangni de comprendre que les politiciens valideraient des comportements qui relèveraient du sacrilège à leurs yeux. On peut bien emprunter le chemin de l’Ouganda en la matière. Avis donc à qui de droit.

Par Dieudonné SOGNONNOU

Author: Charles

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