Hygiène menstruelle dans les écoles et établissements: un cauchemar pour les jeunes filles

Les menstrues sont devenues un casse-tête pour les jeunes filles dans les écoles, lycées et collèges. Face à l’inexistence criarde d’infrastructures adaptées aux conditions spécifiques, les filles doivent faire face seules aux douleurs,etc. C’est tout simplement un drame aux multiples conséquences.

Beaucoup de filles dans les écoles primaires, les établissements secondaires et même dans les centres universitaires ne savent pas où donner de la tête quand elles sont surprises par leurs menstrues soit en classe, soit dans la cour de récréation, soit sur les terrains de sport, soit au drapeau, etc., si on s’en tient seulement aux élèves filles des écoles primaires, lycées et collèges de l’enseignement secondaire.

C’est bien souvent une surprise désagréable et choquante pour celles qui ont leurs menstrues de cette façon inattendue. Beaucoup de raisons peuvent expliquer le phénomène. Il y a par exemple les chocs psychologiques, le stress, une mauvaise alimentation, les prédispositions génétiques et certaines maladies surtout les maladies sexuellement transmissibles. Lorsque certaines d’entre elles ont un cycle irrégulier, le phénomène peut également surgir.

Dans tous les cas, il se trouve que faute d’éducation à la santé sexuelle et d’hygiène corporelle, des filles sont totalement ignorantes des bons réflexes qu’elles doivent avoir une fois devant le fait accompli. Dans certaines écoles ou certains établissements secondaires, ce sont quelques administratifs ( femmes) de bonne volonté qui leur donnent de l’eau et de savon pour se nettoyer.

Dans les autres cas, elles doivent se débrouiller toutes seules parce que la pratique de l’hygiène mensuelle est totalement absente et ne constitue pas la priorité des responsables en charge de l’enseignement dans notre pays. Et pour ne pas suivre les cours avec leurs tenues kaki tachées ce sang, ces filles sont obligées de rentrer et ce faisant peuvent manquer un devoir ou une interrogation. D’autres souffrent de douleurs atroces ! Or, si des kits sanitaires existent dans les écoles et les établissements scolaires secondaires, ces filles seront prises en charge et seront soulagées.

Il faut également déplorer l’inexistence d’infrastructures adaptées aux conditions spécifiques des filles, ce qui ne leur permet pas facilement de se nettoyer pour reprendre les cours. Il faut absolument que les autorités béninoises pensent à la pratique de l’hygiène mensuelle dans les sous-secteurs de l’enseignement primaire et secondaire. C’est une obligation si on veut véritablement sauver les jeunes filles qui parfois sont obligées d’abandonner l’école.

P.G.

Le Soleil Bénin info

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