Le 17 octobre 2016, le gouvernement béninois a décidé d’interdire l’importation par voie terrestre d’un certain nombre de produits. Un mois après la mise en œuvre de cette décision, les résultats sont satisfaisants : de 300 millions de francs CFA par jour, les recettes douanières sont passées à un milliard de franc CFA. Une prouesse à mettre à l’actif du gouvernement béninois qui montre sa capacité à mobiliser à l’interne des ressources.
Un mois seulement après sa mise en application, la décision d’interdiction d’importation de certains produits par voie terrestre porte ses fruits. En effet, depuis sa mise en œuvre le 17 octobre 2016 jusqu’à ce jour, l’on a pu constater que les recettes douanières ont considérablement triplé. De 300 millions de francs CFA par jour, l’on a constaté que les recettes sont passées à un milliard de francs CFA au titre du mois de novembre.
Un exploit à mettre à l’actif du gouvernement béninois qui démontre de sa capacité à mobiliser des ressources pour financer son développement. Si donc, le rythme se maintient ainsi et avec les reformes qui s’annoncent dans le processus de modernisation du port de Cotonou, on peut s’attendre à des lendemains meilleurs. Le moins qu’on puisse dire, c’est que des analyses pertinentes ont été faites avant la prise de cette décision.
L’augmentation des recettes douanières montre aussi que le budget élaboré pour l’exercice 2017 est réaliste bien qu’étant ambitieux. Il ne faut donc pas dormir sur ses lauriers, mais veiller à ce que cette décision soit respectée rigoureusement. Pour permettre au port autonome de Cotonou d’être compétitif, il faudra aussi mettre en œuvre des mesures incitatives pour répondre à la concurrence imposée par les ports de Lomé, Abidjan ou encore Accra qui font des yeux doux aux pays de l’hinterland.
Avec un budget de 2010 milliards de francs CFA et avec un volume d’investissement public évalué à 808 milliards de francs CFA, le Bénin peut dire avec beaucoup de confiance bonjour 2017.
