Isidore GNONLONFOUN, le tout nouveau Président de la CADDEL

La troisième Session ordinaire de la conférence africaine de la décentralisation et développement (CADDEL) s’est tenue du 11 au 15 avril 2014 au Bénin Marina Hôtel. Au terme de cette importante rencontre  de Cotonou, c’est le Bénin  à travers Isidore Gnonlonfoun, qui est retenu pour assurer désormais pour un mandat de trois ans la présidence de la CADDEL.
Le ministre de la décentralisation Isidore Gnonlonfoun n’a pas caché sa  satisfaction lors de la clôture de la troisième session de la CADDEL  ce vendredi 15 Août 2014 au Bénin Marina Hôtel. Satisfaction parce que les communications et les débats qui ont meublé les travaux de la session ont, selon le ministre, parfaitement répondu aux objectifs fixés. Mais le réel motif de satisfaction est que le Bénin va assurer la présidence de la CADDEL pour les trois années à venir. « A la rencontre de Maputo en 2011, il a été décidé que la troisième session aura lieu à cotonou au Bénin et que cette rencontre consacrerait la remise par le Mozambique du flambeau de la CADDEL au Bénin pour en assurer la présidence. Nous avons tant souhaité cet évènement qui, aujourd’hui est une réalité » dira le Ministre Gnonlonfoun dans son discours de clôture.

Le tout nouveau président en exercice de la CADDEL, le Ministre de la décentralisation Isidore Gnonlonfoun aura de nombreux défis à relever pour que le mandat du Bénin soit couronné de succès. Il aura, pour ce faire, la responsabilité de mettre en exécution les décisions et résolutions de la troisième session. Il devra mobiliser les fonds pour les activités de la CADDEL en sensibilisant les Etats membres à s’acquitter de leurs cotisations annuelles et à payer tous les arriérés avant la fin de cette année. La session a recommandé que soit mis en œuvre la charte africaine sur les valeurs et principes de la décentralisation de  la gouvernance locale. Elle a aussi réaffirmé l’appui à l’opérationnalisation du Haut Conseil des Autorités locales et émis le vœu que la journée africaine de la décentralisation devienne une réalité.

La CADDEL, notons-le, est une institution qui promeut les processus de décentralisation en Afrique. Elle a été créée en 2000. Elle appuie en tant que forum panafricain les processus politiques sous la houlette des ministres africains chargés de la décentralisation. Son siège est à Yaoudé au Cameroun. La présidence du Bénin à la tête de cette auguste institution vient d’une façon ou d’une autre relancer le débat sur la tenue des élections communales et municipales dans notre pays. Le Bénin doit faire les choses dans les règles de l’art pour un succès plus retentissant de son mandat à la tête de la CADDEL.

Zek Adjitchè ALAFAI

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