KOUPAKI appelle à une évolution des mentalités pour un Bénin nouveau

KOUPAKIL’ancien Premier Ministre Pascal I. KOUPAKI n’est pas du tout au repos. Aussitôt après son départ du gouvernement, il s’est adonné à une réflexion-méditation qui lui a permis de diagnostiquer les entraves au développement du Bénin et d’y proposer des solutions. Chose rare en politique au Bénin où la réflexion ne précède pas souvent l’action.

Depuis quelques mois, l’Ex premier ministre a entrepris de sillonner l’ensemble du territoire national pour exposer le contenu de ses Livrets Bleus aux populations, contenu qui n’est autre que sa vision pour le développement du Bénin qui se résume en la Nouvelle Conscience. Ainsi, l’homme de la Nouvelle Conscience a pris son bâton de pèlerin pour parler avec ses compatriotes, du fond du cœur. Sans langue de bois, chose aussi rare en politique au Bénin, il constate avec amertume que les fruits n’ont pas depuis les indépendances à nos jours, tenu la promesse des fleurs.

Pourquoi ? Les causes sont multiples et multiformes. Mais il y a fondamentalement les mentalités qui devront changer ou tout au moins évoluer un peu si nous voulons réellement le développement du pays. A titre d’exemple, M. KOUPAKI a évoqué la façon dont les béninois élisent leurs dirigeants. A ce niveau, il décèle un gros vers dans le fruit. Ce ver n’est autre que le système qui consiste à distribuer de l’argent pour conquérir l’électorat. Les mauvaises langues diront que c’est parce qu’il n’en a pas qu’il parle ainsi.

Il reconnaît qu’il ne dispose pas lui de moyens colossaux pour appâter les citoyens. Il s’est voulu véridique en faisant comprendre à ses concitoyens venus nombreux l’écouter que les dettes contractées pour faire face aux dépenses colossales de campagne doivent être remboursées par les dirigeants une fois au pouvoir. La question qui se pose est de savoir comment ces derniers vont procéder pour rembourser leurs créanciers. Eh bien, ils ne peuvent solder leurs dus qu’en s’adonnant à des pratiques peu orthodoxes qui freinent le bien-être commun, a martelé Pascal KOUPAKI que les béninois voient de plus en plus en lice pour la présidentielle de 2016. Sera-t-il candidat ou ne le sera-t-il pas ? Là n’est pas aujourd’hui la question même si elle se fait de plus en plus évidente.

Pour l’heure, KOUPAKI va à la rencontre de ses frères et sœurs de toutes les contrées du Bénin pour partager avec eux le sens de son engagement politique, sa vision, son rêve pour un meilleur devenir de ce pays. Dans le Plateau à Kétou et dans l’Atlantique à Calavi, Houèdo et Zinvié où il était ce week-end, PIK a été reçu par des béninois, visiblement heureux de le voir, de discuter avec lui, faisantfi de toutes les rumeurs colportées çà et là pour ternir son image.

Ce qui est surtout apprécié par les femmes, les jeunes, les paysans, les artisans, les enseignants et les autres couches de la population, c’est la qualité des réflexions de l’homme qui déjà s’est singularisé au gouvernement par sa technicité hors pair et ses qualités qui font de lui un oiseau rare sur la scène politique de notre pays. Pour lui, il y a une vérité incontestable : « Pour gouverner autrement, il faut avoir été élu autrement ».

Author: Charles

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