La Nouvelle Conscience n’est pas qu’une affaire d’élites. C’est un concept qui interpelle les valeurs morales innées qui sommeillent en chacun de nous, et qui s’éveilleront avec un leader qui place les vertus au cœur de l’action gouvernementale. Mais un appel en premier à nous qui savons lire et qui faisons passer des idées dans toutes nos langues. Nous sommes interpellés plus que jamais, parce que quand nous déposons nos journaux, nos tablettes, nos androïdes et autres, nous descendons dans la masse où, nous sommes très écoutés, parce que très informés sur les réalités sociopolitiques.
Alors le Bénin s’en sortira le jour où nous déciderons de mettre notre intelligence historique au service de l’utile et non du futile. Il est temps de s’y mettre car nous sommes à la croisée des chemins. Le Bénin, après des années d’errance, est au pied de l’Histoire. Il nous incombe de l’aider à se relever et à en atteindre le sommet. Cependant la question reste comment lui venir en aide ? Le Président Pascal Irénée Koupaki s’est assigné cette mission, axée sur quatre vertus cardinales majeures : la prudence, la force morale, la tempérance et la justice. D’abord, lorsqu’un leader politique fait preuve de prudence, il arrive à déterminer le véritable bien, et à choisir les justes moyens pour l’accomplir.
Il parvient à se sortir du piège répétitif des faits historiques négatifs, parce que la prudence lui impose la présence du passé, la disposition du présent, la prévoyance de l’avenir, et par conséquence, le rejet systématique des pratiques malsaines et contraires aux valeurs éthiques. Ensuite dans la structuration de sa démarche intellectuelle, vient la force morale, l’humus de la conscience, qui augmente la capacité à résister aux tentations néfastes et à surmonter les obstacles.
La force mentale impose l’humilité, éloigne l’orgueil dans la prospérité, purge l’homme d’Etat de l’esprit de vengeance qui, par nature le pousse à écraser les adversaires politiques. Puis vient la tempérance qui assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites de l’honnêteté, discerner la flatterie, pour dissuader les courtisans politiques d’en faire usage. C’est la tempérance qui permet au leader politique de ne pas succomber à la boulimie du pouvoir, aux avantages matériels ou protocolaires qu’il procure ou pourrait procurer.
Enfin la justice qui est la ferme volonté de donner à chacun ce qui lui est dû. Le Président Koupaki, qui se propose de réduire les frustrations à leur portion congrue, fait la promesse d’être un leader politique juste, équitable pour susciter l’émulation au sein des populations, qu’elles soient du Nord ou du Sud, de l’Est ou de l’Ouest. Toutes ces vertus cardinales, charpente osseuse de la Nouvelle Conscience, sont innées en nous.
Il faut juste qu’à l’avenir, les leaders se les appliquent les premiers pour montrer l’exemple, exigent leur observance à leurs collaborateurs, puis ceux-ci, à leur tour sur l’ensemble de la chaîne administrative. A une minute de la vente de ce pays aux opportunistes, quel que soit notre bord politique, il nous est encore possible de le racheter. Notre force est dans la justesse de notre cause. Il reste une étincelle. Nous y croyons.