Le Port Autonome de Cotonou enregistre des résultats flatteurs depuis que le régime de la Rupture dirigé par Talon est aux commandes. Cette embellie de gestion se poursuit grâce à la qualité managériale et du leadership éclairé de la directrice générale par intérim, Huguette Amoussou. Reçue sur l’émission « Les Rendez-vous de Paris » de Vox Africa en marge de sa mission en Europe pour rassurer et accroitre la visibilité du Port Autonome de Cotonou, la dame de fer a détaillé son mode de gestion, les performances qu’elle a réalisées en moins de 7 mois et les nouvelles réformes engagées afin de rendre le port de Cotonou plus compétitif dans la sous région.
« On ne vend la montre qu’à celui qui sait la lire », renseigne un proverbe populaire fon. Si le chef de l’Etat a décidé de confier les rênes du port autonome de Cotonou à Huguette Amoussou, ce n’est pas par hasard. C’est pour des raisons d’efficacité, de sécurité et de résultats. En effet, depuis son arrivée à la tête du Port de Cotonou, la directrice générale s’est imposée comme la femme de la rupture, du changement, encourageant la créativité et la réactivité dans tous les secteurs d’activité de l’entreprise portuaire.
Sous son impulsion, l’entreprise redevient innovante, elle tente de nouveaux paris et s’engage résolument à l’éclosion du poumon de l’économie nationale en prenant des options hardies mais salutaires pour un Port émergent. Son autorité ne se discute pas. Avec son style managérial hors du commun, tout doit fonctionner, atteindre l’objectif ou ne pas être. Et en moins de 7 mois de gestion, les performances réalisées par la dame de fer sont là et crèvent l’œil. Préoccupée par le retour massif des navires, elle a effectué une tournée internationale en Europe, en vue de rassurer sur la destination du port de Cotonou.
De passage sur l’émission « Rendez-vous de Paris » de la chaine panafricaine Vox Africa, Huguette Amoussou a fait observer que quand on a 20 ans d’expérience dans la gestion portuaire, on ne se retrouve pas par hasard à la tête du poumon de l’économie d’un État. C’est justement son parcours qui lui vaut une parfaite maitrise des risques et une conduite aisée du port autonome de Cotonou. Avec une gestion rigoureuse et participative, le port de Cotonou vit de moins en moins au rythme des tensions inutiles susceptibles de le freiner dans son élan d’être inscrit au rang des ports les plus performants de la sous-région.
Abordant les grands axes de gestion d’un port, la Directrice Générale a montré que les travaux d’agrandissements du port ont permis de renforcer la capacité d’accueil de navires de nouvelles générations avec des perspectives de transbordement du port de Cotonou vers d’autres ports de la sous-région. Au Port de Cotonou, il existe aujourd’hui une célérité dans les opérations. Ce qui lui permet d’être efficace.
La preuve, c’est la délocalisation des activités d’empotage et de dépotage vers des terminaux : Allada pour les marchandises en transit vers les pays de l’hinterland et à Zongo à Cotonou pour les marchandises en direction du Nigéria. Ce qui devrait réjouir plus d’un à travers les propos de madame Huguette Amoussou, c’est que la sécurité est désormais de mise au Port Autonome de Cotonou certifié ISPS par les gardes côtes Américains qui, au lieu de 4 visites par an ont décidé d’en faire seulement 2 tellement satisfait de la sécurité portuaire au Bénin.
On note également une grande facilité de l’entrée vers le corridor et surtout une maitrise des actes de pirateries maritimes. Ayant relevé de nombreux défis au port, la dame de fer Huguette Amoussou se dit prête à en relever d’autres plus grands. Ce n’est pas pour rien qu’elle est aux côtés de Patrice Talon, un détecteur de talents.
