Irrémédiablement, la fin du règne de Yayi est une réalité. Les chiens ont aboyé, les oiseaux ont chanté, les fervents défenseurs ont battu le macadam, les églises ont prié (…), mais le sablier temporel n’a jamais cessé de tourner. Tourner en défaveur du président Boni Yayi qui scrute l’horizon, impuissant de faire obstacle au temps qui coule. Le soleil se lève toujours au même endroit et se couche après sa course et trajectoire habituelle sans que nul ne soit en mesure de lui faire entorse afin d’empêcher le 6 avril 2016 d’arriver.
Ce fameux 6 avril qui consacre la passation de charge de l’actuel locataire de la Marina. Claire alors comme l’eau de roche que même étant plus fort que gargantua, aucun humain ne peut arrêter le temps ou changer le cours des choses. On peut forcer le destin et devenir ce que l’on ne doit pas être ou occuper le poste qui n’est pas le sien, mais au-delà de tout cela, la nature rétablit le plus tôt possible les donnes et remet alors pour ainsi dire chacun à sa place. Défi alors à tous ceux qui, aujourd’hui pensent et clament tout haut qu’ils sont les plus fortspour agir sur le temps ou tout au moins empêcher le soleil d’apparaître à l’horizon.
Défi encore pour eux d’essayer de transformer le sol de Cotonou en terre rouge comme celui de Parakou. Défi enfin pour ces pseudo-puissants d’expliquer pourquoi Dieu a créé le Bénin là où il se trouve sur la planète terre et non ailleurs. Tout compte fait, autant nul ne peut empêcher le 6 avril 2016 de se rapprocher, autant nul ne peut priver le peuple béninois de vivre sa pleine jouissance d’aller à la rencontre de ce jour, si précieux pour tous les enfants de Béhanzin et d’Akaba.
On peut se leurrer et faire croire au peuple béninois qu’il n’ya pas de sous organiser les élections, corriger la Lépi et pour assurer la pérennité de la démocratie, on peut penser que ce peuple est si débile qu’il avale tout ce qu’on lui présente sans bouger le petit doigt, mais il faut être sûr que ce même peuple n’acceptera vivre sa vie avec un président dont le mandat est à terme quelque soit le cas de figure qu’on lui présente. C’est cela la réalité et c’est cela le défi que le temps impose au président Boni Yayi et tous ceux qui le poussent dans l’abîme de l’erreur.
Je le jure
Par Clarence DABANI
janvier 23, 2015
la vérité bien est révélée.