Les forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ne constituent plus une alliance de partis et mouvements politiques, mais plutôt un alliage de clans. Et comme la différence est claire qu’entre alliance et alliage, il y a un paramètre de netteté, rien n’y fit ; les Fcbe pourrissent par l’intérieur.
L’alliance a la qualité d’une homogénéité incontestable alors que l’alliage brille par son aspect hétérogène qui est une bombe à retardement. C’est exactement de son homogénéité que le président sortant Yayi Boni avait profité en 2011 pour se faire réélire. Mais actuellement que cette alliance si homogène à la perfection a cédé place à un alliage hétéroclite, il y a de quoi s’inquiéter pour la suite. Si le chef de l’Etat ne se fourvoie pas en croyant que les mêmes causes en 2011 peuvent produire les mêmes effets en 2015, il serait alors mieux d’aller en guerre avec des chiens éclopés. Pis, son alliage de Fcbe est une pomme définitivement pourrie de l’intérieur avec une putréfaction avancée et incurable.
Ce qui est sûr, 2011 n’est pas 2015 et une alliance porteuse d’espoir ne sera pas à la hauteur d’un alliage en proie à la guerre de divers clans dans une jungle ’’mouvancière’’ où les petits mangent les grands à coups de sabotages et de médisances à un chef d’orchestre qui les croient sur parole sans preuves. La route de la victoire cette fois-ci est longue, trop longue pour Yayi Boni.
Je le jure !
Par Clarence DABANI