En affirmant qu’il était prêt à assurer la succession de Boni Yayi, le président Patrice Talon était bien conscient de l’enjeu et des obstacles qui se dresseront sur son chemin. Eh oui, seulement sept mois après son investiture et les peaux de banane se multiplient sur son chemin. Intoxications, rumeurs, manigance et manipulations s’intensifient en dépit de l’absence d’une opposition politique à son régime.
En effet, les spécialistes de l’intox ont envahi les réseaux sociaux avec pour mission de manipuler les décisions issues du conseil des ministres et de les donner un autre contenu. L’autre mission est de s’attaquer aux proches du président et de coller des étiquettes qui sont du genre à déstabiliser son pouvoir. Alors que la Sttb rapporte à l’État béninois en un an beaucoup moins que ce que les nouvelles reforment rapportent en seulement un mois ; les spécialistes de l’intox parlent d’acharnement contre ladite société.
Alors que les audits tant réclamés sont confiés à la justice sans tambours, ni trompette ; on parle de chasse aux sorcières. Pendant que le gouvernement de la rupture prépare pour 2017 un budget de 2010 milliards de FCFA, les ennemis du changement parlent d’une ambition irréaliste. Et pourtant, il y a environ 20 ans, le produit intérieur brut de l’Indonésie était 30 fois moins élevé que celui du Ghana.
Aujourd’hui, le PIB de l’Indonésie, est 50 fois plus élevé que celui du Ghana. Car, dans un pays comme l’Indonésie contrairement aux nôtres, les populations ne complotent pas contre l’intérêt national et ne ronchonnent pas contre l’espoir et la réussite. Un célèbre auteur disait que pour avoir ce que vous n’avez jamais eu, il faut faire ce que vous n’avez jamais fait.
C’est justement la raison pour laquelle le gouvernement rêve grand pour inverser la courbe du chômage et de la pauvreté. Au nom de la faim ou encore d’une quelconque pauvreté, l’on ne saurait occuper l’espace pour faire du business. L’État béninois ne saurait confier à des entreprises étrangères la collecte des données personnelles de ses populations sur une durée de 20 ans renouvelable.
Ce qui n’est pas du genre à plaire ceux qui veulent voir le régime de Talon échouer pour satisfaire leur appétit mesquin. Avec méthode, organisation, rigueur, silence puis résultat ; Patrice Talon poursuit sa révolution à la tête du pays en dépit des ronchonnements, montages et autres intoxications. Comme quoi, le chien aboie et la caravane passe !
