Né en 1980 à Abomey, l’artiste plasticien modeste Affama est des béninois qui font aujourd’hui la fierté du pays sur le plan artistique. Même son nom ne résonne pas encore dans les quatre coins du monde comme c’est le cas pour des artistes comme Angélique Kidjo, hazounmè et autres, ce jeune artiste originaire d’Abomey fait parler de lui, de son art et de la culture béninoise qu’il s’est engagé à défendre de toutes ses forces partout dans le monde. Initiateur du recyclage des souris d’ordinateur pour en fait des êtres vivants à travers des œuvres artistiques dont il est le seul à avoir le secret, Modeste Affama s’est surtout donné comme particularité artistique l’utilisation de la terre d’Abomey dans la réalisation de toutes ses
œuvres. Si pour lui en dépit de la richesse de cette terre il y a d’autres raisons qui justifient son attachement à terre argileuse de la cité historique des houégbadjavi pour les organisateurs de la 1ère biennale de l’art et matières à l’Albi, il y raison de tirer grand profit de ses expériences pour de la terre cuite un matériau performant, innovant, beau, compétitif, durable, peu coûteux en énergie et peu polluant. C’est ce qui justifie sa présence à ce grand rendez-vous de l’art aux côtés des artistes venus de tous les continents.
Au cours de son séjour albinois, le jeune plasticien béninois en sa qualité de performeur aura à mettre son savoir-faire en matière de décors à base de terre et matériaux de récupération au service des écoliers de l’Ecole européenne de l’art et matière, l’une des grosses pièces maitresse de cette biennale. En dehors de ses activités qui vont l’occuper dans la matinée du 5 et dans l’après-midi des journées du 6 et 7, le promoteur du jardin d’art la belle folie aura à s’occuper de son expo à Galerie le 2012 dont le vernissage a lieu depuis le 27 mai. Joint au téléphone pour avoir des informations sur cette biennale, le jeune artiste béninois parlant de ses œuvres en expo affirme être fier d’exporter par des toiles, sa culture, celle d’Abomey, la terre qui dans grandes histoires aux peuples du monde car nous il-t-il précisé, la biennale est un grand rendez-vous artistique international. habitué des expositions du genre pour avoir déjà fait parler son talent en 2004 à Duisburg en Allemagne, Modeste Affama estime qu’au-delà de ce qu’une exposition peut apporter à l’artiste, c’est son pays d’origine, sa culture qui tire le grand profit en terme de visibilité. A la question de savoir quelle sera sa prochaine destination, l’artiste dit être préoccupé par le succès de sa participation à la biennale. Même de ses propos, il y a raison de croire que dans les prochains jours, le jeune béninois sera de nouveau dans l’espace Schengen pour faire la promotion de son art, celui de la culture béninoise.
Gbètongnidaho Mauroy