L’Association Béninoise des Kinésithérapeutes-Rééducateurs(ABEKIR) : Bilan très positif du bureau sortant

L’Association Béninoise des Kinésithérapeutes-Rééducateurs(ABEKIR) est l’une des rares associations de notre pays où l’alternance est régulière et ce, dans le strict respect des textes qui la réglementent. C’est pour sacrifier aux exigences de l’alternance que le cinquième  congrès ordinaire de l’ABEKIR a été organisé ce samedi 09 août 2014 au Codiam.

Le cinquième congrès ordinaire de l’ABEKIR aura eu pour principal objectif le renouvellement des instances statutaires de ladite association. Ce fut également l’occasion pour le président sortant de présenter son rapport moral. Plusieurs actions sont à inscrire à l’actif de ce bureau. Il évoquera au cours de son allocution quelques-unes d’entre elles : « Nous avons travaillé depuis la mandature précédente au rayonnement de la kinésithérapeute tant au plan national, sous régional qu’international. Ce qui justifie notre participation à certaine assises nationales (relectures de la loi 97-020, stratégie de mises en œuvre du RAMU, élection au CES) et internationales (FATO, FIOPP, WCPT). ».

Il va reconnaitre que la réadaptation est un parent pauvre du système sanitaire béninois. Mais grâce aux efforts conjugués de l’ABEKIR et de ses membres depuis plus d’une vingtaine d’années, la kinésithérapie a commencé à trouver timidement sa place dans les formations sanitaires. Au-delà de l’effort remarquable déployé par le bureau par la corporation, le président sortant va fustiger un certain nombre de comportements qui sont de nature à entraver la bonne marche de l’association. Le non-paiement des cotisations statutaires, le désintéressement de certains membres fondateurs aux activités de l’ABEKIR, l’attitude peu orthodoxe de quelques kinésithérapeutes dans l’exercice  de leur profession par le manque d’éthique, le manque de motivation à participer à la vie associative et le manque d’intérêt aux formations continues sont entre autres comportements à bannir pour le rayonnement de l’ABEKIR qui doit désormais faire de la lutte des marchands d’illusion qui prennent d’assaut la profession de même que la pratique illégale de la profession,  son cheval de bataille.

Olivier HOUETO

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