L’autorité de l’État de retour!
Aujourd’hui, c’est perceptible ! La restauration de l’autorité de l’État n’est pas un slogan, mais un pari que le nouveau locataire de la Marina a réussi. Axant sa gouvernance sur l’action et non le bavardage, l’homme fort du pays, peu à peu, met tous les Béninois au pas. L’anarchie dont certains de ses compatriotes sont friands se conjugue désormais au passé. Et pour cause. Sans tambours ni trompettes, il a désigné les chefs-lieux des douze départements. Malgré quelques ronchonnements au sein de la population, notamment celle de la commune de Savalou, c’est passé comme une lettre à la poste. Point de pneus brûlés ni de marches de protestation, la décision s’est imposée. De même, la nomination des préfets n’a souffre d’aucune contestation de la part des partisans du concept « promotion des fils du terroir ». Ce mythe-là relève désormais d’un triste passe. Secundo, les opérations de déguerpissements des emprises de l’État. A l’annonce de cette opération en juin 2017, nombreux étaient ceux qui ont lu une nouvelle blague des autorités. Mais lorsque la phase du marquage a démarré, cette évidence a commencé par faire l’objet d’intenses préoccupations de la part des citoyens fautifs. Ils pensaient qu’avec les relations personnelles ou l’influence financière et l’aura politique, ils allaient se tirer d’affaires. Mais erreur ! Ils ont été désillusionnés parce que ceux qu’ils appellent « bas longs » ont aussi été contraints de se conformer à la réglementation en vigueur. Même un des ministres d’Etat a été sommé de dégager sa guérite. Tous les citoyens étant mis sur le même pied d’égalité, c’est tout naturellement que les casses démarrées depuis le 02 janvier se déroulent sans grincement de dents. Mêmes ceux qui menaçaient d’empêcher les buldozers détruire leurs infrastructures érigées sur le domaine public ont revu à la baisse leurs ambitions. Cette fermeté produit déjà des effets positifs, puisqu’aujourd’hui, il est facile de circuler dans la zone de Tokpa sans affronter les embouteillages générés par les conducteurs de taxi. Autre élément important de la gouvernance talonique, c’est la non-immixtion de l’Exécutif dans les affaires judiciaires. Les hommes en otage, sans conteste, exercent maintenant leurs fonctions sans subir des pressions de la part du gouvernement. Chacun joue son rôle dans la République. Et plus que jamais, les populations commencent par comprendre que le Bénin n’est pas une pétaudière où chacun a la possibilité d’élaborer ses propres lois. Je le