Le Commissaire, Dénis Botchékpo limogé

Le Commissaire Central de la ville de Porto-Novo Dénis Botchékpo a été relevé de ses fonctions. Selon quelques indiscrétions, le braquage d’un responsable du palais de la république serait la cause.

Sous la rupture, la légèreté dans la gestion de la sécurité se paye cash. Le commissaire central de la ville capitale l’a appris à ses dépens. L’homme a été relevé de ses fonctions pour, dit-on, n’avoir pas assuré la sécurité dans sa zone de travail comme il se doit. En effet, le braquage d’un responsable du palais de la république pourrait être à la base de ce limogeage.

La scène s’est produite dans la nuit du samedi à Ouando, un quartier populaire de la ville de Porto-Novo qui accueille l’un des marchés les plus importants du pays. Selon des sources bien renseignées, on apprend aussi que des responsables de la sécurité à Ouando sont également sur des chaises éjectables.

S’il ne faudrait tout de suite pas jeter la faute sur le Commissaire Central, il faudra noter que les limogeages ces derniers mois à la tête de nos forces de défense et de sécurité laissent planer de sérieux doutes sur la qualité de la formation des agents. La négligence ou la légèreté dans l’exercice de la fonction auraient également atteint son pic.

Il n’est pas étonnant aujourd’hui de voir dans les villes du Bénin, un agent de sécurité discuter ou plaisanter avec une connaissance en plein exercice de sa fonction. On peut facilement en retrouver qui sirotent de l’alcool en pleine heure de service. Toutes choses qui ne permettent pas à ces derniers d’être efficaces dans l’exercice de la profession.

Il est question dans un contexte de circulation d’armes dans la sous-région et de généralisation du terrorisme de mettre beaucoup de sérieux dans la gestion de la sécurité publique. Il y va du développement du pays, car il n’y a pas de croissance sans sécurité.

Author: Charles

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