La célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse, édition 2015, est passée inaperçue au Bénin. La preuve qu’au-delà des discours, les pouvoirs publics sont loin de reconnaître la place et le rôle de la jeunesse dans la dynamique du développement durable, devenue le leitmotiv de tous les Etats qui misent sur l’avenir. C’est pourquoi, le parti PDB a saisi l’opportunité de cette journée, pour lancer un double appel aux pouvoirs publics d’impliquer les jeunes dans la recherche des solutions aux problèmes qui les concernent, et à la jeunesse elle-même de s’impliquer dans les débats sur les défis actuels et futurs de notre société.
Source extérieure
Le parti Partenariat pour le Développement du Bénin (PDB) n’a pas voulu laisser passer l’occasion de la Journée Internationale de la Jeunesse, célébrée le 12 août de chaque année. Surtout que cette année, le thème retenu pour cette journée est plus que révélateur : « L’engagement civique des jeunes ». S’inspirant du message de Son Excellence, Madame Michaëlle JEAN, Secrétaire Générale de la Francophonie, qui insiste sur la nécessité de mettre la jeunesse au cœur de toutes les préoccupations du développement, le PDB a marqué cette journée par une réflexion sur comment faire pour que les jeunes deviennent véritablement des vecteurs de paix et de vrais acteurs de développement. Occasion pour ce parti de partager avec ses militants le contenu de ce message de Michaëlle JEAN, à l’occasion de la célébration de cette journée. Là-dessus, il faut rappeler que le PDB s’inscrit aujourd’hui dans la même logique de combat que la Francophonie qui, forte d’une nouvelle stratégie jeunesse, aspire à faire des jeunes francophones, des citoyens engagés, qui participent à la vie socioculturelle et économique, notamment, la démocratie, les droits de l’Homme, l’éducation, l’entrepreneuriat et le développement durable.
En effet, convaincu de la nécessité d’impliquer les jeunes dans tout ce qui touche leur avenir, le PDB partage entièrement la détermination de la Francophonie à créer les conditions et les opportunités favorables au militantisme des jeunes, quels que soient leur sexe, leur situation géographique et leur origine sociale. C’est pourquoi, à la faveur de la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse, le PDB a jugé opportun d’appeler l’Etat béninois, le gouvernement du président Boni Yayi, et tous les organes officiels de décision, à œuvrer sans réserve à répondre aux aspirations profondes de cette jeunesse, fer de lance de l’avenir de la nation, garante de nos valeurs et creuset des solutions pour les défis d’intérêt majeur. On peut ainsi comprendre le sens des efforts que ne cesse de déployer le PDB, pour la mobilisation et la concertation, afin que les préoccupations des jeunes soient suffisamment prises en compte dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques, au moins, à l’échelle nationale. Ce qui impose d’encourager la responsabilisation et l’épanouissement personnel de la jeunesse, à travers la promotion des bénéfices d’une citoyenneté active pour l’individu et la société.
Il incombe alors aux dirigeants d’écouter attentivement les jeunes et de s’inspirer de leur créativité et de leur audace, pour prendre les décisions appropriées. Ce qui est en phase avec l’appel lancé par Michaëlle JEAN aux Etats de l’espace francophone, à œuvrer au renforcement des capacités des jeunes, et à prendre des mesures concrètes, pour que la voix des jeunes porte le plus loin possible. En conséquence, le PDB, pour qui, l’homme doit être au point de départ et à l’aboutissement de tout de ce qui est entrepris, suggère aux pouvoirs publics d’impliquer directement les jeunes dans la recherche des solutions aux problèmes qui concernent la jeunesse.
Toutefois, le PDB pense qu’il revient aux jeunes eux-mêmes de s’impliquer, de manière concrète, dans les débats sur les défis actuels et futurs de notre société. Car, notre pays a besoin de citoyens-acteurs, de citoyens responsables, de citoyens patriotes. Et en politique, tout s’acquiert par le travail l’engagement et la culture. Dans ce sillage, le PDB rappelle qu’il ne faudrait pas prendre prétexte de l’implication nécessaire des jeunes dans l’action publique, pour tordre le cou aux règles de la République. Une occasion pour lui de donner son point de vue sur le débat actuel autour de l’article 44 de la constitution du 11 décembre 1990. Pour lui, c’est une polémique superflue. Puisque, nous n’avons jamais eu besoin de l’interprétation de cet article pour aller aux cinq dernières élections présidentielles. Alors, le PDB reste attaché à l’application de la constitution, dans le respect strict du consensus issu de la conférence nationale de février 1990, pour la préservation d’une paix durable.