Chers amis ! Vous n’allez pas me croire, mais, ce qui se passe dans notre royaume des plaisantins est terrible, et mérite réflexion. En effet, comme précédemment annoncé, le meilleur ami du roi, Sa Majesté Guillaume 1er, ainsi que son apprenti électricien, ont été présentés au justicier de Guinkomin. Et c’est devant notre Super man qu’ils ont dû justifier pourquoi ils voulaient en découdre avec le roi. Après une journée bien agitée, ils ont été envoyés dans la maison familiale (alias la prison) de l’autre côté de Papa Bulgarie. C’est désormais là-bas qu’ils se reposent tranquillement, en attendant l’officialisation d’un procès en bonne et due forme.
Pour l’instant, les enquêtes continuent afin d’identifier les autres fauteurs de troubles tapis dans l’ombre du Palais royal. Il paraît d’ailleurs qu’on leur a réservé des cellules climatisées. Ils sont donc en lieu douillet, entourés de tous les prestiges dus à leur rang. Cela ne pouvait en être autrement : ce sont des prisonniers de luxe. L’un est l’ami fidèle du roi, et l’autre, son petit tâcheron. Mais ce qui intrigue le plus les sujets du royaume, c’est cette question : comment est née cette idée de bagarre entre ces deux hommes ?
Ils ont pourtant été complices dans toutes les batailles, surtout contre l’ancien souverain, Sa Majesté le Goliath de Tchaourou. Ensemble, ils ont su le vaincre. Alors, comment se fait-il qu’à quelques mois seulement de la course à la succession de Guillaume 1er, son fidèle ami se retrouve être l’acteur principal de cette affaire mystérieuse ? Que cachent-ils ? Quel secret se dissimule derrière tout cela ?
Les sujets s’interrogent. Beaucoup disent qu’il faut les oublier, qu’il ne faut pas accorder trop de crédit à cette affaire. Mais moi, le spectateur joyeux, que certains appellent égoïstement l’imbécile heureux, je vous le dis : scotchez vos bouches ! Dans ce combat mortel, il n’y aura ni vainqueur, ni vaincu. Et si vous n’êtes pas d’accord avec moi, lancez-moi la première pierre.
Mardi 02 octobre 2024
Le spectateur joyeux
(Chronique satirique dont les personnages ne sont que le fruit de l’imagination)