Mais j’hallucine ou quoi ? Avec ce qui se passe actuellement au cours du dernier quinquennat de Boni Yayi, il est clair que les hommes ont échoué dans la gestion du pouvoir d’Etat et celui de la chose publique. Femmes, retrousser vos pagnes, sans montrer vos dessous bien sûr, et donner l’assaut final pour enfin porter l’estocade à ces masculins sans couilles. Castrés par le pouvoir depuis 1960, année de l’indépendance de ce ‘’petit pays’’ de l’Afrique occidentale, lourd par son poids et futé par l’esprit mesquin des différentes générations qui se sont succédé au pouvoir depuis Hubert Koutoukou Maga jusqu’à Boni Yayi. Y compris la dizaine de présidents en l’espace d’une décennie, de ceux qui ont passé moins de vingt-quatre heures à la présidence de la République à celui qui se l’avaient coulé douce vingt-cinq ans durant.
Ils sont plus à incriminer que vous, femmes. Vous n’avez rien géré, et vous n’êtes comptables de rien. Comme l’a dit le célèbre philosophe allemand Emmanuelle Kant : « j’ai les mains propres parce que je n’ai pas de mains ». L’heure ayant sonné pour vous, prenez vos destinées en mains en prenant automatiquement celles de toute la nation en main. Ces masculins ont échoués. De la Cour constitutionnelles à la présidence de la République, ils ont donné leur langue au chat. Conceptia Ouinsou et Elisabeth Pognon ont littéralement damé les pions à Robert Dossou et pire encore à Théodore Holo dans son nouveau bourbier de déceptions pour nous qui l’admirions tant. Alpha Blondy n’avait pas vu autant en Côte-d’Ivoire avant de chanter en ces termes dans la langue de Shakespeare: « Who can heal me, can heal me now ? Who can heal me, please help me God ! ».
Au pays de Voltaire, on dira : « Qui peut me guérir, me guérir maintenant ? Qui peut me guérir, Seigneur, aide-moi s’il te plait ! ». Mais avant que la providence ne réponde à notre appel, je dis tout haut seule la femme pourrait guérir le Bénin du cancer à la phase terminale qui le ronge. Approche maternelle et patience divine, God bless woman ! Dieu bénit la femme !
Je le jure !
Clarence DABANI