Les députés prêts pour le passage de l’analogie au numérique

Après examen de chacun des cinq titres qui composent le dossier, hier au parlement et ce, après la présentation du rapport de la commission compétente, la proposition de loi portant radiodiffusion numérique en République du Bénin a été enfin adoptée hier mardi à l’unanimité des députés présentes ou représentés. Au cours du débat général, l’occasion a été offerte au président de la commission, l’honorable Karimou Chabi Sika de faire part des nouveautés de cette nouvelle loi au profit du monde médiatique béninois. Mieux, le député a fait observer qu’avec cette nouvelle loi, le secteur de la radiodiffusion passera de l’analogie au numérique et ce, relativement à d’autres pays.

A l’en croire, c’est une innovation pour le Bénin de se mettre sur cette ligne. Dans le cas particulier de la télévision et de la radiodiffusion sonore, la migration de l’analogique au numérique s’impose aux fins d’anticiper pour entre autre,  favoriser le développement de la convergence des contenus et des réseaux ; de  garantir la continuité de l’accès à l’information, à travers le passage à la Télévision et la radiodiffusion sonore Numériques Terrestres eu égard à l’importance particulière de ces deux (02) médias ; de créer les conditions de l’émergence d’une industrie audiovisuelle nationale et régionale susceptible de devenir un pôle de progrès technique et de croissance économique au Bénin ; de promouvoir et valoriser la culture nationale dans sa diversité ; de mettre en place un cadre juridique favorable à l’investissement du secteur privé dans le secteur de l’audiovisuel numérique et de contribuer à la création d’un marché régional de la production et de la diffusion audiovisuelle et cinématographique.

S’agissant des avantages liés à cette nouvelles dispositions en matière de la diffusion, l’adoption de la radiodiffusion numérique terrestre confère les avantages tels que la meilleure qualité de l’image numérique par rapport à la diffusion en mode analogique ; la diffusion de certains programmes de certaines en haute définition ; la diffusion de certaines chaînes  en simultanéité et l’augmentation du nombre de chaînes et la libération consécutive d’une portion du spectre hertzien (dividende numérique) ; la fourniture de services à valeur ajoutée (vidéo à la demande, interactivité, gestion électronique des programmes…). Il faut dire qu’en procédant à l’adoption de cette proposition de loi introduite par un groupe de députés, les députés ont épousé le rêve du  ministre Komi Koutché  de la communication qui met l’accent sur le passage de l’analogie au numérique d’ici 2015.

Akodégbè Vignon

Author:

Share This Post On
468 ad

Submit a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *