À quelques mois de la fin de son mandat, Yayi Boni et son gouvernement doivent commencer par faire l’état des lieux des deux mandats du Changement. Un état des lieux qui doit normalement déboucher sur le bilan d’une décennie de gestion du pouvoir. C’est alors à cet effet que les grands dossiers doivent être évoqués. Qui, par rapport à sa bonne conduite, qui, par rapport à sa puanteur. Le Pvi Nouvelle génération, Affaire Cen-Sad, Icc services et consort, la Centrale de Maria-Gléta, le coton, les affaires de coup d’Etat, les affaires d’empoisonnement, le non-lieu du juge Angelo Houssou et surtout celui de Paris, la construction du siège de l’Assemblée nationale, le K.o de 2011, les élections non organisées, etc, doivent être passés au peigne fin. L’objectif assez simple, est de se demander comment faire pour qu’après 2016, l’un d’entre ces dossiers ne rattrape l’actuel président de la République. Et pour ça, Boni Yayi comme à son habitude doit alors mettre en place un comité chargé d’étudier de fond en comble, les voies et moyens pour se sortir d’affaire. L’heure est à la recherche d’une garantie comme celle que peut représenter un dauphin, devenu président et qui serait en mesure de couvrir les arrières de son mentor quitte à lui assurer une retraite assez paisible. Plus les jours passent, plus la situation se corse.
Je le jure !
Par Clarence Dabani