1OO milliards de dollars c’est le montant que doivent donner les pays développés à leurs homologues, les pays en développement. Depuis plus d’une dizaine d’année cette redevance n’a jamais été payée en totalité.
L’analyse critique de ce geste doit susciter en nous beaucoup d’interrogations. Les conséquences du dérèglement climatiques touchent beaucoup de pays en développement en Asie et surtout en Afrique. Du faite de sa faible industrialisation, le continent africain est le moins pollueur ? Malgré son milliard de population, il produit moins que l’Union Européenne, la Chine, les Etats-Unis cependant, l’Afrique dispose d’un important puit de Carbonne à travers ses pays tels le Congo, le Gabon, le Cameroun…
La majorité de ces pays africains ne disposant pas des moyens qu’il faut n’arrivent pas à contenir les effets du dérèglement climatique
Mobilisant une centaine de pays, la Conférence des parties sur le climat ne laisse indifférent aucun pays de la Planète bleue. Le continent africain s’est toujours fait représenté par ses 54 Etats. Le nouveau Rendez Vous pris pour cette année est celui de Paris du 30 Novembre au 11 Décembre. Connu sous le vocable de COP.
Quel rôle l’Afrique s’apprête-t-elle à jouer durant cette COP ?
Comme bon nombre de pays sous-développés, les pays africains ont durant des lustres subi et continuent de subir les conséquences du dérèglement climatique dont les acteurs ne sont rien d’autres que les pays développés avec comme chefs de fil la Chine et les USA. Dans beaucoup de pays africains, les effets du dérèglement climatique ne sont plus à démontrer : rareté des saisons surtout celles pluvieuses, montée du mercure, l’assèchement des cours d’eau et plan d’eau, l’avancée de la mer et disparition à petits pas des territoires côtiers pour ne citer que ceux-là. Déjà que ces pays peinent à nourrir leur population on se demande s’ils peuvent dégager un budget pour mener une lutte efficace contre les effets du dérèglement climatique ? Pour les avertis de la question les différents rendez-vous qui traitent du climat comme la Conférence des Parties sur le climat(COP) serait le lieu où la plateforme idéale pour que beaucoup de pays, victime du dérèglement climatique se fassent entendre d’une part et demander des dédommagements d’autre part.
Il faut reconnaitre que tous les pays africains ne sont pas touchés de la même manière par les effets du dérèglement climatique. Ainsi, lors des différents sommets ou conférences sur le climat, les pays en voie de développement vont en rang dispersé pour négocier. Pourquoi ne pas s’unir afin de gagner cette lutte dont la finalité est la sauvegarde de la planète et non celle du Bénin, du Congo, de la Cote d’ivoire de l’Haïti bref d’un pays. Les dirigeants des différents pays victimes n’ont pas compris que l’intérêt général doit passer avant celui personnel.
Dans moins de trois mois, un nouveau rendez-vous celui de la COP21à Paris, une nouvelle occasion s’offre une fois de plus aux pays victimes surtout aux pays africains de tracer leur avenir climatique durant la décennie 2020-2030. Alors que les promesses faites durant les précédentes COP ne sont pas encore tenues à 100%, on est amené à se demander ce que peuvent attendre ces différents pays victimes. L’Afrique du haut de ses 54 Etas ne peut-elle pas créer la surprise en faisant de cette COP la sienne, tout en faisant évoluer les décisions en sa faveur ?
Il faut que les différents pays africains se prennent au sérieux pour éviter de se faire traiter comme des marionnettes.