Les populations de Malanville et de Karimama menacées de famine et de maladies

fleuve-NigerDevenu répétitif, le fleuve Niger dicte à nouveau sa loi dans les communes de Malanville et de Karimama en débordant de son lit. Le constat est affreux, car nombreux sont les dégâts causés par ce débordement du fleuve qui ravage tout sur son passage. Ce qui trouble la quiétude sanitaire et alimentaire des populations de cette région septentrionale.

Des hectares de riz emportés par l’eau, des terres et cultures inondées, bref de nombreux dégâts matériels. Voilà ce que vivent ces jours-ci les populations de Malanville et de Karimama. Une souffrance due à la montée du fleuve Niger.

Une inondation à laquelle sont soumises à chaque saison de pluie ces populations riveraines qui mènent différentes activités aux alentours du cours d’eau. A la survenue de cette catastrophe, des instructions ont été données par les autorités gouvernementales et communales visant à limiter le déplacement des populations quitte à éviter des pertes en vie humaine qui jusque-là n’ont pas été enregistré. Les informations reçues font état de ce que c’est le village de Goroundjindé qui a été dévasté le premier avant les autres localités de Malanville et de Karimama. Dans ce lot de dégâts matériels, on note la destruction des maisons souvent construites sur des fortunes et plusieurs animaux emportés par les eaux.

Le danger reste cependant énorme quant à la santé des populations surtout en périodes d’inondation. Les arrondissements de Madécalli, Garou, Malanville centre, Guéné, Tombouctou et quelques localités de Karimama sont les plus touchés par ce phénomène (…) confie un responsable communal de Malanville. Mais face à l’accroissement de ces eaux, les autorités communales ne sont pas restées indifférentes. Des dispositions ont donc été entreprises en faveur des populations souffrantes. Un secouriste informe alors qu’au vue de la situation, la zone sanitaire Malanville-Karimama doit bénéficier des médicaments essentiels en vue de gérer au mieux les urgences.

Comme première des priorités à prendre par les autorités, un spécialiste propose le traitement des puits. Aussi les autorités doivent renforcer les sensibilisations afin de barrer la route à la survenue et la propagation d’un éventuel choléra que pourrait engendrer ces cruciales inondations.

Sènou Carlos WANOU (Stag)

Author: Charles

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