(La sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines d’Obama suit le dossier de très près….)
Si jusqu’aujourd’hui, le talentueux journaliste de la Télévision nationale, Ozias Sounouvou n’a pas encore repris service comme l’exige le Dg/ORTB, Stéphane Todomè, c’est bien à cause des menaces de mort qui pèsent dangereusement sur lui et qui l’ont contraint à fuir le Bénin pour se réfugier aux Etats-Unis où un droit d’asile politique est en passe de lui être accordé. C’est bien triste.
Pour avoir osé demander en plein journal télévisé, au président de la République d’être Charlie chez lui au Bénin et de libérer la chaîne nationale pour des débats d’idées, l’éminent journaliste, Ozias Sounouvou, est devenu la bête noire à abattre à tout prix des thuriféraires du régime.
En effet, depuis quelques jours, un communiqué signé du Dg/ORTB, Stéphane Todomè, passe sans cesse sur la Télévision nationale, demandant au journaliste Ozias Sounouvou de reprendre service au plus tard le 15 Juin, autrement, il sera considéré comme démissionnaire. A l’analyse, on se demande pourquoi c’est maintenant que le directeur général fait-il passer ce communiqué ? Quels sont les objectifs qu’il poursuit ? Agit-il dans le strict respect de la loi ou sur instruction extérieure ? Veulent-ils le radier ? Tout se passe comme s’il y a un faux coup qui se prépare contre le talentueux journaliste de la Télévision nationale. De toutes les façons, plusieurs informations concordantes font état depuis quelques semaines de ce que la vie d’Ozias Sounouvou était dangereusement menacée. Et dans un tel contexte d’insécurité, il est clair qu’il cherche à sauver sa tête.
Et c’est ce qu’il a fait en se retrouvant, malgré lui, aux Etats-Unis après adressé régulièrement une demande de mise en disponibilité au Dg/ORTB, Stéphane Todomè. Quand bien même, il veut rentrer au pays pour prendre service, il n’y arrive pas. Il a peur pour sa sécurité. Peur de se faire exécuter. Peur de faire enlever par des inconnus. Car, des informations sensibles confirmées par de hautes personnalités aussi bien du monde de l’armée que celui politique continuent de lui parvenir.
Dans ces conditions, il faut être un fou pour risquer sa tête sous la guillotine de l’ennemi inconnu. C’est ainsi que contraint par la situation, Ozias Sounouvou, apprend-t-on, a formulé une demande d’asile politique auprès des autorités américaines. Et au regard des préoccupations soulevées et très attachées aux valeurs démocratiques et au respect des droits humains, ces dernières ont jugé recevable sa demande. La secrétaire d’Etat aux affaires africaines du président Obama, de son côté, suit aussi ce dossier comme du lait sur le feu.
Ce qui signifie que dans les jours à venir, si tout marche bien, un droit d’asile politique pourrait être accordé à Ozias Sounouvou dont le tort est d’avoir tout simplement demandé que les débats contradictoires reviennent à l’ORTB pour le bonheur des téléspectateurs. A suivre…