Dans la grande salle de conférence du ministère de la jeunesse des sports et des loisirs mercredi dernier, Safiou Affo, a, dans, un fameux point de presse montré combien de fois lui et ses valets sont ridicules.
M.A
Il parait en réalité que c’est le Bénin qui a œuvré pour la levée de suspension de certaines équipes africaines de catégories d’âge. L’un des arguments que le gouvernement a brandi et répété à tout bout de champ par le ministre Safiou Affo pour justifier le retrait d’agrément à la Fédération Béninoise de Football est la sanction décidée par la CAF en septembre 2014 contre les équipes de catégorie d’âge. La FBF a beau démontré comme mentionné dans la décision de la CAF) qu’il s’agissait d’une erreur administrative sans intention délibérée mais rien n’y fit. A plusieurs égards, la dernière décision de la CAF prise les 27 et 28 octobre derniers et portant levée de ladite sanction vient mettre à nu les mensonges et complot du Gouvernement.
En effet au cours de sa dernière réunion tenue les 27 et 28 octobre 2015 au Caire, le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football a délibéré et décidé de lever les suspensions qui pesaient sur un certain nombre de ses associations membres pour les catégories U17 et U20 chez les hommes. Dans la catégorie des U 17, les associations concernées sont: Bénin, Burundi, Centrafrique, Guinée Bissau, Kenya, Libéria, Libye, Mauritanie Sierra Leone, Soudan du Sud. Ce dernier pays, dernière association membre à avoir rejoint la CAF en 2012, figurait également dans la liste des suspendus pour les compétitions U20 aux côtés de la Gambie, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale et Lesotho.
Des mensonges du gouvernement béninois mis à nu
On le voit bien, quatorze (14) pays sont suspendus et rétablis, mais aucun d’entre ces pays n’a eu des situations comme celle que traverse le football béninois. D’abord, dans les autres pays, la sanction infligée n’a pas conduit au retrait d’agrément, à la suspension des différentes compétions, à l’ingérence dictatoriale du Gouvernement pour finir par une crise créée de toutes pièce dont le seul but est la mise à l’écart de l’équipe dirigeante avec la mise en place d’un Comité de normalisation.
Ensuite, contrairement à ce que le gouvernement à vouloir faire croire, cette levée de sanction n’est pas le résultat d’une quelconque de ses requêtes ou démarches. Penser ou affirmer le contraire reviendrait à dire que c’est aussi le Gouvernement béninois qui a intercédé pour les treize (13) autres pays sanctionné. C’est le Comité Exécutif de la CAF qui en toute responsabilité et toute connaissance de cause en a décidé ainsi. Et s’il est difficile de se prononcer sur les actes posés par les Associations nationales des autres pays, il est aisé tout au moins de se prononcer sur le cas de la FBF suite à cette sanction dont les responsables et l’administration ne sont pas restés bras croisés à attendre l’échéance de cette sanction.
Comme l’a souligné un internaute il y a quelques jours sur le sujet : « … La levée de la sanction contre les juniors a été annoncée une énième fois par le président Ahouanvoébla le mercredi 11 mars 2015 à l’occasion de la réception officielle de la pelouse synthétique du Centre d »excellence de Missérété. Au secrétariat de la FBF, on peut ressortir les correspondances adressée au président de la CAF pour la cause. Il y a eu moins deux rencontres des responsables du football africain où la FBF a renouvelé son plaidoyer pour la levée de cette sanction. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Si le ministre Affo a fait quelque chose pour cette levée de sanction qu’il en sorte les preuves de leur laboratoire comme à l’accoutumée…. »
On retiendra en définitive qu’en s’appuyant sur la sanction de la CAF contre les équipes cadettes et junior de football, pour faire tout ce mal au football, le gouvernement a posé des actes d’exception dont les conséquences à court terme restent imprévisibles. En réclamant la paternité de la levée de ladite sanction, il a tordu le cou à la vérité. Vivement que Safiou Affo apprenne à dire la vérité au peuple, l’honnêteté intellectuelle oblige, et qu’il soit au moins un modèle pour la jeunesse.