(Voici le rapport de la commission de l’éducation ledit code)
Démarré depuis lundi dernier à l’Assemblée nationale, l’examen du projet de loi portant code de l’information et de la communication en République du Bénin se poursuit au parlement. Les députés y reviendront vendredi pour continuer les travaux.
Après deux jours de travaux, le parlement n’a pas encore livré le verdict de l’examen du code de l’information et de la communication en République du Bénin. Démarrés depuis lundi au palais des gouverneurs à Porto-Novo, m’examen de ce projet de loi se poursuit au parlement. Et pour cause, les députés n’ont pu vider le dossier au cours des deux dernières séances plénières tenues sur le point. En effet, les professionnels des médias doivent encore attendre un peu pour se fixer entièrement sur le sort qui est réservé à la loi qui devra désormais régir leur secteur au Bénin. Il faut dire que ce code est un document de 327 articles repartis en 23 chapitres et de six titres. Ils définissent essentiellement les normes d’existence et de fonctionnement des organes de presse d’une part, puis mettent surtout l’accent sur les conditions d’exercice par le professionnel des médias dans le pays.
Il faut dire que le point le plus attendu des hommes de la plume, des micros et de caméras concerne celui relatif à la dépénalisation qui vise surtout à supprimer les peines d’emprisonnement quand un journaliste est sous le coup de diffamation. Sur cette question, les discussions restent lourdes dans un contexte où les députés s’inquiètent de ce que les hommes des médias trouveront plus forts à dépasser les limites à eux prescrites par leur code de déontologie et d’éthique dans les médias. Même si le code en examen prévoit des sanctions d’amende contre le journaliste en cas de diffamation, d’atteinte à l’honneur d’une personne et autres, les députés dénoncent beaucoup de cas de corruption dans le rang des journalistes qui sont selon eux, manipulés sous le coup de l’argent. Ici, es patrons de presse sont interpellés à bien entretenir leurs collaborateurs afin que cessent les cas de corruption à outrance dans le métier. Il faut signaler que sur les six titres du document, trois sont déjà votés par la représentation nationale. Les travaux se poursuivront sur les trois restant au cours de la séance plénière du vendredi prochain.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le rapport de la commission de l’éducation
RAPPORT-CODE-DE-L-INFORMATION-ET-DE-LA-COMMUNICATION
Par Akodégbè Vignon