CONDOLEANCES AUX VICTIMES DU MATCH BENIN MALI DE CE DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2015
Mes chers compatriotes,
Cher public sportif,
Une bousculade enregistrée hier à l’une des entrées du stade de l’amitié de Kouhounou, à l’occasion du match entre le Bénin et le Mali, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2017, a fait plusieurs victimes. Transportées d’urgence au Centre hospitalier de Cotonou, certaines sont décédées, d’autres sont dans un état critique.
C’est avec beaucoup de douleur que cette triste nouvelle m’est parvenue dans la soirée d’hier. Je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes et leur réitère tout mon soutien en ces moments douloureux. Je demande également au peuple béninois, d’être en union de prière, pour le repos éternel de l’âme des regrettés.
Cette tristesse je la vis en même temps que je ressens une colère.
La bousculade mortelle de ce dimanche relance, une fois encore, la question de la sécurité dans nos stades. On se souvient, comme si c’était hier, de la bousculade vécue lors du concert de l’artiste Congolais Koffi Olomide, organisé en 2003 dans ce même stade de l’amitié de Kouhounou, avec à la clé, 16 décès et une vingtaine de blessés graves.
Il est donc inadmissible que la même chose se répète 12 ans après. Certes, il n’est nullement besoin, en l’état actuel des choses, d’indexer qui que ce soit, mais il est impérieux que les autorités compétentes jouent efficacement leur rôle sécuritaire, en ces circonstances.
On ne peut prédire avec exactitude la survenue d’une catastrophe naturelle, mais lorsqu’il s’agit d’une manifestation, d’une célébration, en l’occurrence, d’une rencontre de football, pour laquelle un nombre important de spectateurs est annoncé, le dispositif sécuritaire doit pouvoir être renforcé, avec un contrôle permanent au niveau des entrées du stade, pour prévenir les risques de débordement. Il est donc important, pour la mémoire des victimes, pour la quiétude des populations, que les mesures idoines soient prises.
Il faudra œuvrer à ce que ce type d’événement malheureux, mais évitable, ne se reproduise plus.
Encore une fois, mes condoléances aux familles éplorées, et prompte guérison aux blessés, hospitalisés au CNHU de Cotonou.
Le président Abdoulaye Bio Tchane.