Depuis qu’elle a ouvertement apporté son soutien à l’homme d’affaires Olivier Boko sur sa page Facebook, accusé de vouloir attenter à la sûreté de l’État et détenu à la prison civile de missérété, il se murmurait dans les couloirs du bloc UPR, que Christelle Houndonougbo, directrice administrative du parti allait y laisser sa peau.
Ce soutien moral en faveur de celui qu’elle a présenté comme un ami et grand frère, lequel fêtait son 60 ème anniversaire, jour de son incarcération n’aurait pas été vu d’un bon œil surtout que dans un communiqué rendu public, le parti UP-R a condamné la tentative de coup d’État manqué et a apporté son soutien à Patrice Talon. Donc beaucoup avaient qualifié le petit réconfort moral apporté par Christelle Houndonougbo à Olivier Boko de rébellion et de désinvolture.
Si les observateurs avertis de la scène politique s’attendaient à des représailles politiques, sa révocation parce qu’elle a signé un mémorandum d’accord avec le cabinet « Particip GMBH sonne comme un prétexte élégamment bien trouvé. On est en politique. Celui qui veut noyer son chien doit l’accuser de rage.
Le président du parti, Joseph Djogbénou justifie l’acte de la directrice administrative qu’il qualifie de « faute grave » pour avoir signé un mémorandum d’accord avec Particip GMBH. Question : à qui appartient le cabinet incriminé ?
Sonia Abadagan (stg)
Le Soleil Bénin info